Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 04 Décembre 2019
Neun et Theo ont temporairement trouvé refuge dans la bourgade de Schprerügen, où ils ont croisé la route d'Acht, l'un des "frères" de Neun, et de sa wand Naomi Reisinger, jeune femme désormais déterminée à éradiquer les nazis. Mais leur halte ne peut être très reposante, car l'hôtelier chez qui ils ont loué une chambre ainsi que sa femme les ont dénoncés, et l'effroyable Doktor U en personne arrive avec ses SS pour boucler la ville, prêts à frapper à chaque porte voire à commettre les pires atrocités... La ville étant étroitement surveillée et Acht étant convalescent, comment se sortir de là ?
Theo ne connaît que trop bien le Doktor U, et ce que le tout début du tome va s'appliquer à nous montrer, à travers un petit flashback aussi prenant que terrible, nous permettant rapidement de mieux cerner l'enfance et le parcours du wand de Neun, d'entrevoir les terribles événements l'ayant conditionné, et de bien voir le rapport conflictuel qu'il peut avoir avec l'horrible docteur... Sans doute est-ce cela qui le pousse alors, rapidement dans ce tome, à prendre une importante décision en allant se confronter directement à U, quitte à laisser Neun entre les mains de Naomi.
"Un pays qui tue ses enfants est un pays sans avenir."
Le tome est alors doublement intéressant.
Premièrement, car d'un côté on assiste au réveil de Theo, qui commence clairement à reconsidérer quelque peu sa vision des choses dès lors qu'il retrouve devant lui un Doktor U commettant ici les actes les plus ignobles, allant jusqu'à éliminer des enfants par dizaines dans le seul espoir de tuer les bons dans le lot... Difficile de rester impassible face à ça. Mais et si, derrière ces actes odieux, se cachait un stratagème encore plus inquiétant, et impliquant Sechs lui-même ?
L'autre part intéressante concerne ce qui se déroule du côté de Neun pendant que Theo se confronte au docteur. Tout en se demandant s'il est vraiment possible de faire confiance aux deux wand, s'ils ne les lâcheront pas en cours de route Acht et lui, notre héros commence à dévoiler d'autres facettes de lui-même, dès lors qu'il va à la rencontre de l'aubergiste prisonnier, le suppliant de mettre fin à sa vie, à son calvaire... On entrevoit alors d'autres choses en Neun, Tsutomu Takahashi finissant même par installer dans son récit une part de fantastique, pour l'instant petite mais qui devrait avoir son importance, et qui pour le moment s'intègre très bien au reste. On se demande bien ce que l'auteur en fera...
En résulte un volume où la trame globale n'avance pas forcément beaucoup, mais où Takahashi continue d'amener de nouvelles choses, et de soigner efficacement son atmosphère par le biais de ses prouesses visuelles.
Theo ne connaît que trop bien le Doktor U, et ce que le tout début du tome va s'appliquer à nous montrer, à travers un petit flashback aussi prenant que terrible, nous permettant rapidement de mieux cerner l'enfance et le parcours du wand de Neun, d'entrevoir les terribles événements l'ayant conditionné, et de bien voir le rapport conflictuel qu'il peut avoir avec l'horrible docteur... Sans doute est-ce cela qui le pousse alors, rapidement dans ce tome, à prendre une importante décision en allant se confronter directement à U, quitte à laisser Neun entre les mains de Naomi.
"Un pays qui tue ses enfants est un pays sans avenir."
Le tome est alors doublement intéressant.
Premièrement, car d'un côté on assiste au réveil de Theo, qui commence clairement à reconsidérer quelque peu sa vision des choses dès lors qu'il retrouve devant lui un Doktor U commettant ici les actes les plus ignobles, allant jusqu'à éliminer des enfants par dizaines dans le seul espoir de tuer les bons dans le lot... Difficile de rester impassible face à ça. Mais et si, derrière ces actes odieux, se cachait un stratagème encore plus inquiétant, et impliquant Sechs lui-même ?
L'autre part intéressante concerne ce qui se déroule du côté de Neun pendant que Theo se confronte au docteur. Tout en se demandant s'il est vraiment possible de faire confiance aux deux wand, s'ils ne les lâcheront pas en cours de route Acht et lui, notre héros commence à dévoiler d'autres facettes de lui-même, dès lors qu'il va à la rencontre de l'aubergiste prisonnier, le suppliant de mettre fin à sa vie, à son calvaire... On entrevoit alors d'autres choses en Neun, Tsutomu Takahashi finissant même par installer dans son récit une part de fantastique, pour l'instant petite mais qui devrait avoir son importance, et qui pour le moment s'intègre très bien au reste. On se demande bien ce que l'auteur en fera...
En résulte un volume où la trame globale n'avance pas forcément beaucoup, mais où Takahashi continue d'amener de nouvelles choses, et de soigner efficacement son atmosphère par le biais de ses prouesses visuelles.
25/11/2020 