Nekomura San Vol.1 : Critiques

Recueil de dessins au crayon diffusés sur le web et qui tissent une histoire, nekomura-san nous raconte, avec le détachement dû au postulat de départ, la vie d’une demoiselle chat rentrant dans une société d’aide ménagères et servant une famille bourgeoise, les Inugami (= dieu chien). Nekomura qui a été séparée de son jeune maitre précédant à pour objectif de le retrouver un jour et doit surmonter les rumeurs qui entourent la famille Inugami ainsi que la jeune fille, adolescente rebelle, de la famille qu’elle arrive peu à peu à domestiquer.
La narration très statique due au découpage immuable (2 cases larges l’une par-dessus l’autre tout au long du volume), le dessin très maladroit voire enfantin tant il est naïf, peu de rebondissements. Voilà un manga qui manque singulièrement d’attraits et demande beaucoup de bonne volonté à être lu et apprécié.
Même si l’on accepte ce postulat d’une chatte marchant sur 2 pattes, parlant et servant comme aide-ménagère (avec ce que ça comprend de passage d’aspirateur, cuisine et vaisselle) on se retrouve malgré tout devant un récit qui offre peu de reliefs burlesques ou de points de réflexions sur les activités ou le rôle d’un personnage décalé dans une famille aisée mais très conventionnelle. On est dans un genre de soap d’après-midi plutôt faiblard et manquant de protagonistes.
Le manga accumule les saynètes d’un quotidien assez banal jusqu'à l’émergence du mystère de cette pièce interdite à Nekomura-san et qui est la source des rumeurs circulant sur les Inugami. Un tournant à la « desperate housewives » pour soutenir un tant soit peu l’attention du lecteur jusqu’au tome suivant pour ceux qui ne se seront pas découragés avant la fin.