Nabari Vol.4 - Actualité manga

Nabari Vol.4 : Critiques

Nabari no Oh

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 13 Juin 2013

Critique 1


Miharu encore une fois au coeur d'un combat acharné, va assister à la loyauté des ninjas qui le protègent et qui n'hésitent devant aucune bassesse pour suivre leur voie. Ainsi, à la demande de Oda, Thobari et ses "élèves" acceptent d'assassiner un membre de la communauté scientifique pour récupérer un rouleau de technique secrète : l'Izuna Shingan déjà maîtrisé par cette même Oda.
Dans ce volume, clairement plus sombre que les précédents, chaque membre de la petite équipe protégeant Miharu voit ses démons refaire surface, ainsi Thobari doit s'expliquer clairement sur ses agissements envers le Protégé qui veut comprendre la finalité de leur mission et la raison de leur dévouement pour le Shinrabansho... Raimei, ninja orpheline, voit, elle, son passé ressurgir ainsi qu'un membre de sa famille qu'elle doit selon son code éliminé, un retour aux sources plutôt funeste dans un champ de fleurs d'équinoxe...
Enfin Yoite, l'ennemi pactisant avec Miharu et remettant en cause l'utilisation du Shinrabansho, subit la dernière technique qu'il maitrise...

Ce titre, qui prend une forme de plus en plus complexe à chaque tome, qui se voit affubler de nouveaux ennemis et de nouvelles missions, est pour l'instant une vraie réussite, chaque opus amenant son lot de surprises et de remises en question. L'auteur maîtrise très habilement les rapports entre les personnages et les différents clans, que ce soit dans les principes ou les affrontements. L'univers qu'il a créé semble tellement réel car mis en parallèle de la vraie vie de nos héros, que chaque lecteur est aspiré dans l'action.
Toujours aussi habilement mené, ce titre est une vraie révélation, que l'on pourrait le qualifier très facilement pour les jeunes adultes de Naruto contemporain, avec son Monde, des ninjas de différents villages avec chacun des techniques spéciales... Cependant, lorsque ce titre prend une tournure dramatique, le fond prend une tournure radicale, et devient nettement plus sombre. La survie d'un ninja, contre les effets d'une technique sur son corps, a un impact beaucoup plus radical et le ronge à la source du mal.
Au coeur de cet imbroglio, Miharu fait figure de personnage instable : son but diffère de chacun, ses penchants sont imprévisibles, ce qui est nettement plus passionnant que des amitiés et inimitiés sûres et posées...

Finalement, notre héros chétif, sans autre pouvoir que le Shinrabansho ( tout de même...) donne à ce titre, un style décalé, et les aventures à venir restent encore trop flou pour tout prévoir, un mal pour un bien !


 


Critique 2


Au cours de la mission, Yae Oda utilise l’Izuna Shingan sur un Yoite qui perd le contrôle de lui-même… Dans cette situation, l’assassinat de Frosty sera-t-il mené à bien ?

De manière logique, ce quatrième volume conclut l’arc de la mission de Togakushi et permet ainsi à nos héros de se rapprocher de l’ultime objectif. Il est appréciable que ce final soit ponctué de quelques rebondissements assez inattendus, qui viennent ajouter un peu plus de profondeur à ce passage. Ainsi se présente à nous une Oda qui paraît bien détestable à jouer avec les émotions d’autrui après avoir lu dans leur cœur, ce qui occasionne un Yoite démunis que le lecteur n’avait jamais vu dans cet état. Encore une fois, il est question de faire surgir les émotions d’autrui et de permettre au lecteur d’avoir un autre regard sur certains protagonistes. Dans Nabari, chacun n’est pas tout noir ou tout blanc, le titre nous réserve encore bien des secrets que cet arc aura appuyés. Le plus impressionnant concerne Aizawa, effacé durant ce chapitre scénaristique de l’histoire, qui semble bien cacher son jeu… Autant dire que la suite promet d’être riche en surprises !
Néanmoins, quelques défauts se dissimulent dans cette fin d’arc. On regrettera par exemple certains traitements prévisibles ainsi qu’une morale faite au personnage de Yae Oda très classique. Rien de bien méchant toutefois, car cette partie de l’histoire s’est révélée bien plus sombre que la précédente.

Le milieu de ce tome ouvre une nouvelle page de l’histoire, un arc qui se conclura à la fin du tome 5. Après avoir fait avancer la quête des ninjas de Banten, la mangaka décide de revenir sur un mystère maintes fois évoqué : le passé de Raimei et ses objectifs. Décidément, l’auteure ne perd pas de temps, et il semble que chaque chapitre de l’histoire fasse avancer l’intrigue… Pas question de faire du remplissage ! Ce chapitre s’oriente donc sur la revanche de Raimei, décidée à éliminer son frère à l’origine du massacre de sa famille… Pour les fans purs et durs du ninja orange, difficile de ne pas évoquer Naruto et la soif de vengeance de Sasuke. Seulement, le tout est traité ici différemment puisque Raikô nous est d’ores et déjà présenté et ne semble pas être un mauvais bougre. Quelques similitudes subsistent mais avant de crier au scandale, attendons le dénouement de cet arc. Pour l’heure, celui-ci est bien mené, passionnant et risque de monter crescendo en intensité ! Autant dire que les révélations sont attendues.
La toute fin du tome s’écarte de la bataille des frères et soeurs Shimizu pour revenir sur Miharu. Là aussi, l’auteur insiste sur le caractère du personnage qui a bien évolué en quatre volume, et ce de manière cohérente. Son face à face avec Tobari a de quoi faire se questionner le lecteur, car c’est la suite de la série qui pourrait être chamboulée !

Remarquons aussi que le dessin gagne en superbe. Le trait de Yuhki Kamatani se fait plus précis et la mangaka ne manque pas de nous impressionner avec ses jeux de crayonnés.

Ce quatrième volume confirme que Nabari a de quoi devenir une grande série. Le thème des ninjas dans une civilisation moderne est intelligemment mené, et l’auteure prouve qu’elle maîtrise son scénario. Le titre devient de plus en plus passionnant, c’est un fait, et on en attend beaucoup de la fin de l’arc sur les Shimizu qui s’annonce riche en révélations !


Takato


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Takato

17 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Daigoro
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs