My lovely Hockey Club Vol.3 - Manga

My lovely Hockey Club Vol.3 : Critiques

Gokuraku Seishun Hockey Club

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 11 Mai 2010

Le camp d'été à Okinawa se poursuit, et si notre club de hockey sur gazon préféré a pris comme prétexte à ce voyage un stage d'entraînement, ce sont bien évidemment des vacances qu'ils prennent... jusqu'au moment où Izumi se prend d'une lubie: trouver un chat sauvage dans la forêt tropicale ! L'enfer commence alors pour notre flemmarde de Hana, puisqu'un véritable safari dans la forêt se met en place. Et les malheurs ne font que commencer quand la demoiselle réussit à se perdre avec pour seule compagnie ce cher Itoigawa, son meilleur ennemi !
Avec cette histoire de safari prouvant une nouvelle fois la débilité qui peut régner chez Izumi, on peut dire que ce troisième volume commence sur les chapeaux de roue, et cela se confirme à partir du moment où Hana et Itoigawa se perdent. Entre quelques scènes centrées sur le comique de situation, qui permettront notamment à Hana d'exploiter sans scrupules un point faible inattendu chez Itoigawa, c'est avec plaisir que l'on suit un début de rapprochement entre les deux jeunes gens, seuls, perdus au beau milieu de la forêt. Le fait que la mangaka s'attarde un peu plus sur Itoigawa est ici un bon point, mais l'on constate que ce chapitre, bien que très plaisant à suivre, nous propose un contenu un peu plus classique que ce à quoi Morinaga a pu nous habituer. Enfin, notons que la détresse de Hana la rend presque féminine par instants, ce qui d'ailleurs n'échappe pas à Itoigawa... Miracle !

Mais dès le deuxième chapitre, on retrouve ce qui fait tout le charme de la mangaka: un brin de débilité saupoudré d'une petite dose d'amoralité, puisque cette fois-ci, nos héros se retrouvent pris au piège dans une pension aux allures de taudis, tenue par un couple de vieillards bien décidés à utiliser les physiques avantageux des cinq garçons pour attirer les clientes, pendant que Hana est reléguée au rôle de boniche ! On rit souvent face aux situations irrévérencieuses ou simplement idiotes, jusqu'à un final digne de la mangaka.

Enfin, les deux derniers chapitres voient débarquer un nouveau personnage: Tamako, demoiselle autoproclamée future femme de Izumi ! Ce qui, bien entendu, n'est pas du tout du goût du jeune garçon, qui, pour l'éloigner, ne trouve rien de mieux à faire que de présenter Hana comme sa fiancée ! Mais l'idée est tout sauf crédible, et pour qu'elle le soit, les garçons du club de hockey vont devoir transformer contre son gré cette chère Hana pour qu'elle devienne digne du statut du richissime et bien éduqué Izumi... ce qui est loin d'être gagné ! Vous l'aurez deviné, l'humour est à nouveau bien de la partie ici, et vous pourrez notamment découvrir les soi-disant dons de medium de Tamako, qui en tient elle aussi une sacrée couche, l'hilarant physique du père d'Izumi, à des années-lumière de la carrure de son fils, et surtout, ce que donne une Hana plus ou moins transformée en demoiselle de bonne famille. Si, comme c'était le cas pour le premier chapitre de ce tome, le fond en lui-même est plus classique qu'à l'accoutumée, les grands moments s'enchaînent et le style de Morinaga fait toujours mouche.

Au final, bien que l'on notera qu'il n'est quasiment pas question du club de hockey dans ce volume, l'ensemble est toujours aussi plaisant à suivre et comporte quelques passages vraiment mémorables, même si on a connu Ai Morinaga plus inspirée. Quoiqu'il en soit, on s'amuse beaucoup pendant cette lecture sans temps morts, et c'est bien là le principal !
 


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs