My Hero Academia Vol.4 - Actualité manga
My Hero Academia Vol.4 - Manga

My Hero Academia Vol.4 : Critiques Celui qui avait tout

My Hero Academia

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 25 Novembre 2016

Critique 3

L’héritier du One-For-All vient de remporter la course d’obstacles du tournoi… il reçoit un lot de dix millions de points : bénédiction ou malédiction ? Les participants encore en lice vont  simultanément s’affronter au centre de l’arène et chacun d’eux portera sur la caboche un bandeau sur lequel sera inscrit le nombre de points remportés jusqu’alors. L’objectif étant de s’emparer du nombre le plus important de rubans afin de s’accaparer les points de ses camarades : Izuku Midoriya et son score à plusieurs millions deviennent une cible privilégiée. Le tournoi se poursuit… roulement de tambour !

Les apprentis héros doivent former des groupes avec leurs partenaires. Mais avec qui s’associer ? Ne serait-ce point trop dangereux de rejoindre l’équipe d’Izuku ? Lesdits petits héros réfléchissent et recherchent ceux dont les pouvoirs se voudraient complémentaires avec leurs propres dons. Izuku, en fin stratège, se veut plutôt perspicace en la matière. Durant quinze minutes les douze équipes de quatre – soit quarante-huit compétiteurs – s’affrontent dans un nuage de poussière.

Il y a pas mal de bonnes choses : le personnage de Fumikage se révèle avec son oiseau des ombres ; l’auteur tente de maintenir son habituel sentiment de dynamisme ; le suspense du résultat est relativement présent et l’issue est difficilement décelable. Pour le reste, tout cela pourra paraître pour le moins très classique ; rien de transcendant pour ainsi dire : cela sera même parfois un peu lourd à la digestion, confus, voire ennuyeux… non pas que cela soit d’une complexité particulière, mais l’auteur semble avoir du mal à faire la pédagogie de la situation, du décor, de l’endroit exact des participants et des interactions entre eux : à tel point qu’il n’y aura aucune planche offrant une vue d’ensemble de l’arène avec l’emplacement des participants… 

Ces affrontements cavaliers s’étendront sur la première moitié de l’ouvrage. A l’issue de la parade, seuls les membres des quatre groupes de tête seront sélectionnés pour les huitièmes de finale : dès lors, il conviendra de faire place aux duels ! Afin d’épicer un peu la sauce,  l’auteur, après avoir mis un peu au centre de la scène Fumikage, fera intervenir un personnage assez angoissant tant son pouvoir semble néfaste, psychologique et secret : plutôt pas mal dans le genre. Autrement dit, le tome se veut très porté sur l’action et parfois faisant parfois dans la démesure : vas-y avoir un sacré blizzard dans l’arène !

Etrangement, ce qui attirera sans doute davantage l’attention du lecteur dans ce tome ne sera point ce qui a lieu au centre de l’amphithéâtre, mais bien ce qui se trame en coulisse : Endeavor, le numéro deux des super-héros, est dans les tribunes,  il ne supporte pas All Might, lui… le beau gosse number one. D’ailleurs, Endeavor se trouve être ni plus ni moins que le père de Shoto : l’auteur s’amuse à construire une sorte de rivalité entre Izuku, le successeur du légendaire All Might, et ledit Shoto, le fils de Monsieur les-moustaches-en-feu. Aussi, cette nouvelle rivalité s’en vient à pic tant le personnage de Katsuki se voulait la caricature d’un archétype qui avait outrepassé le ridicule depuis bien des bornes.

Encore un ouvrage de My Hero Academia qui se veut vraiment distrayant. Les dessins sont toujours autant remplis de leur panache et certaines planches attirent particulièrement l’attention. Un bon shonen ; ultra-classique, mais franchement bon. Et, mine de rien, petit à petit, l’auteur introduit bien des personnages, laisse apercevoir de potentiels backgrounds et les éventuelles revanches à venir. Il se pourrait bien que le titre décolle un jour : mais quand et dans quelle mesure ? A suivre…


Critique 1

La compétition continue pour les secondes de l’académie Yûhei. Izuku a gagné un grand nombre de points après être sorti victorieux de la course d’obstacle, ce qui fait de lui une cible de choix pour la deuxième épreuve, celle des cavaliers. Rester dans la compétition sera donc très rude, d’autant plus que face à lui se liguent aussi bien ses rivaux comme Bakugo et Todoroki que ses fidèles amis comme Tenya…

À peine un mois après le tome précédent, Ki-oon profite des festivités de Japan Expo et du mois de juillet pour proposer le quatrième opus de la série en un temps record, permettant alors à chacun de savourer sans impatience cette nouvelle partie de l'histoire tout en prenant une avance certaine sur l'adaptation animée. L’arc du tournoi des sports de Yûhei bat son plein et si cette étape de l’histoire pouvait être développée sur de nombreux chapitres, Kohei Horikoshi prouve le contraire en menant son récit à l’essentiel. Est-ce pour autant que les étapes sont expédiées et les personnages sous-traités ? Loin de là, c’est même le principal atout de la série qui continue de progresser à bon rythme tout en nous servant des chapitres mettant correctement à contribution le casting implanté jusqu’à présent. La première étape joue même très habilement sur ce second point tant les différents élèves de seconde de Yûhei sont exploités selon les capacités de leurs Alters. Comme de coutume, Izuku n’est pas le centre de l’intérêt du point de vue narratif, car même si ce dernier a affiché son statut de héros en sortant victorieux de la course d’obstacles, chacun démontre ici l’étendue de ses talents, aboutissants alors à une épreuve qui ne perd jamais de temps, amenant rapidement la conclusion de l’étape grâce à des personnages tirant le meilleur d’eux-mêmes pour ne pas subir la défaite.
On se doutait aussi fortement qu’avec la mécanique des Alters, ce combat de cavaliers serait loin d’être ordinaire et effectivement, l’auteur lui insuffle un aspect aussi bien stratégique par l’utilisation des pouvoirs que spectaculaire, notamment sur son final servi par un dynamisme essentiellement dû à la mise en scène et au style graphique hybride du mangaka.

La fin de tome présente alors déjà la dernière phase de la compétition, le tournoi traditionnel à tout nekketsu qui se respecte. Dans la forme, l’intrigue prend une tournure des plus classiques, mais elle permet aussi bien de jouer sur la tactique des pouvoirs que sur le développement de chaque figure au cas par cas. L’auteur s’en sort alors très bien puisque chaque duel est l’occasion d’utiliser le mieux possible chaque pouvoir, le tout en apportant quelques décorticages de psychologies bienvenues, rendant même les personnages les plus fourbes intéressants à suivre. La mention spéciale revient à Shoto Todoroki, de plus en plus mis en avant, devenant progressivement un rival de choix pour Izuku, l’intrigue mettant en avant sa facette taciturne sans trop en faire.
Notons d’ailleurs que par son art d’aller à l’essentiel et ne pas jouer sur une avalanche de techniques secrètes, le récit s’avère crédible, permettant à son auteur de ne jamais perdre de temps. Il ne serait alors pas étonnant que le tournoi trouve sa conclusion dès le tome suivant.

Après quatre tomes, My Hero Academia a donc prouvé qu’il peut jouer dans la cour des grands shônen. Beau graphiquement, ne perdant jamais de temps et utilisant les codes du genre à bon escient grâce à une large panoplie de personnages tous mis en avant habilement, la série de Kohei Horikoshi nous a déjà conquis et chaque tome se fait attendre avec une grande impatience.
 
 
Critique 2
Malgré l'attaque des ennemis de la justice ayant causé des dégâts et surtout bien des inquiétudes chez nos jeunes héros, la vie reprend son cours et les apprentis héros participent à un tournoi afin qu'ils puissent faire leurs preuves pour être repérés par des sponsors ou des agences, mais également pour montrer aux criminels qu'ils ne leur font pas peur.
Contre toute attente, et après bien des difficultés, c'est Deku qui remporte la première épreuve...il démontre ainsi son incroyable ténacité mais se dessine lui même une cible sur le dos pour tous les autres participants !

Après bien des surprises ce quatrième opus, bien que toujours aussi plaisant, se montre plus classique, et dans son déroulé et dans l'aboutissement des événements.
Ainsi sans surprise et sans la moindre interruption le tournoi se poursuit avec la deuxième puis la troisième phase. Et c'est cette dernière qui se montre presque dérangeante : des duels opposants les participants encore en lice, des face à face pour tester leurs pouvoirs et leurs capacités...c'est d'un classicisme incroyable et pour le coup on se demande pourquoi l'auteur saute à pieds joints dans un tel cliché, lui qui jusqu'à maintenant avait réussi à nous apporter une autre approche du shonen d'action…

Mais avant cela, la seconde phase, si elle n'est pas un exemple d'originalité, se montre tout de même amusante et très plaisante. On assiste à des affrontements sous forme de jeux où les participants sont contraints de se mettre en équipe et donc de s'appuyer sur les capacités de leurs partenaires, comme tout bon super héros qui se respecte !
Cela permet à l'auteur de nous dévoiler les capacités de certains personnages encore en retrait jusqu'alors et surtout de nous offrir une bonne dose de fun.
On s'amuse à faire des pronostics sur les résultats et là encore l'auteur se montre assez classique, malgré quelques surprises agréables !

Vient ensuite la dernière partie, qui bien que très convenue s'annonce très rapide, déjà plusieurs affrontements ont lieu en seulement quelques pages dont certains en « off », hors de la vue du lecteur.
C'est là encore l'occasion de s'attarder sur d'autres personnages qui n'avaient pas encore dévoilé tout leur potentiel, des personnages que nous serons appelés à revoir c'est certain !

Mais entre tout cela, l'auteur nous lâche quelques pistes pour la suite, notamment concernant la rivalité entre All Might et l'éternel numéro 2, le père de Shoto, ainsi on en apprend un peu plus sur ce dernier et sur les relations complexes qu'il entretient avec son père…

Pour le moment ce n'est pas le tome le plus excitant de la série mais il demeure un excellent volume qu'on prend plaisir à lire. Moins de surprises mais des personnages qui s'étoffent, et toujours plus de bonne humeur !

Critique 3 : L'avis du chroniqueur
Alphonse

14.5 20
Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Erkael

15 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
16.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs