Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 05 Juillet 2019
Chronique 2
Pour tenter de retrouver la trace de Nanami, la petite soeur d'une amie de Chiyo, Kuroko s'est infiltré au sein de l'établissement des "Roses Vierges", une secte coupée du monde. ais ce qui aurait pu être un enfer a vite des allures de paradis pour notre héroïnes, puisque l'une des caractéristiques de ce lieu est de se laisser aller aux plaisirs charnels, et qu'il n'y a là que de belle jeune filles... Dans ces condition, a-t-elle la moindre chance de remplir sa mission ? Va-t-elle réussir à contenir ses envies ? C'est que même si elle comptait rester sérieuse dans sa mission, les dirigeantes de la secte ne l'entendent pas ainsi...
Occupant quasiment tout le tome, cette affaire de secte s'avère, il faut bien l'avouer, on ne eut plus basique dans ses enjeux. On le cerne très vite, notamment via certaines pages-choc, la dirigeant Gold Marie et sa soeur Rose Marie cachent des desseins particulièrement sinistres pour leurs disciples, et concrètement les enjeux ne possèdent pas vraiment de suspense: on est dans du très classique, et du coup l'auteur lui-même ne cherche pas spécialement à essayer de jouer la surprise, ni même à rentrer dans les détails concernant le fonctionnement de la secte: on apprend les grandes lignes, et c'est suffisant pour un petit arc de ce genre.
Le créneau sur lequel le mangaka veut surtout jouer est donc ailleurs, et il concerne surtout les moeurs si débridées de Kuroko. Pensez-vous, une secte de lesbienne ! Comment pourrait-elle sérieusement rester de marbre ? Sans jamais être voyeuriste, Yoshimurakana joue alors entre débauche et humour pour dépeindre la "chute au paradis" de Kuroko, qui cette fois-ci aura forcément besoin d'aide pour reprendre ses esprits. Cela passe par un rôle un petit peu plus importante de Chiyo, l'amante de Kuroko ne supportant évidemment pas d'être en manque de nouvelles de cette dernière, mais aussi par Hinako qui reste fidèle à elle-même: décalée par rapport aux autres, souvent drôle dans ses design SD, dans ses délires et dans ses élans bourrins, elle reste vraiment un personnage à part dans la série, continue de faire n'importe quoi, et parvient pourtant à encore se rendre utile, même si ici, plus que jamais, c'est un peu par hasard. Reste qu'après 4 volumes, il serait temps d'apporter un petit peu plus de consistance à ce personnage, histoire qu'elle dépasse le simple cadre du délire nawak.
Après cette affaire classique mais efficace, la toute fin du tome prend le temps de relancer tranquillement les choses, en revenant un petit eu sur le cas de la jeune Rinko, puis en préparant le terrain pour un nouveau problème. Tout ceci, sans être très original cette fois, continue d'être divertissant.
Occupant quasiment tout le tome, cette affaire de secte s'avère, il faut bien l'avouer, on ne eut plus basique dans ses enjeux. On le cerne très vite, notamment via certaines pages-choc, la dirigeant Gold Marie et sa soeur Rose Marie cachent des desseins particulièrement sinistres pour leurs disciples, et concrètement les enjeux ne possèdent pas vraiment de suspense: on est dans du très classique, et du coup l'auteur lui-même ne cherche pas spécialement à essayer de jouer la surprise, ni même à rentrer dans les détails concernant le fonctionnement de la secte: on apprend les grandes lignes, et c'est suffisant pour un petit arc de ce genre.
Le créneau sur lequel le mangaka veut surtout jouer est donc ailleurs, et il concerne surtout les moeurs si débridées de Kuroko. Pensez-vous, une secte de lesbienne ! Comment pourrait-elle sérieusement rester de marbre ? Sans jamais être voyeuriste, Yoshimurakana joue alors entre débauche et humour pour dépeindre la "chute au paradis" de Kuroko, qui cette fois-ci aura forcément besoin d'aide pour reprendre ses esprits. Cela passe par un rôle un petit peu plus importante de Chiyo, l'amante de Kuroko ne supportant évidemment pas d'être en manque de nouvelles de cette dernière, mais aussi par Hinako qui reste fidèle à elle-même: décalée par rapport aux autres, souvent drôle dans ses design SD, dans ses délires et dans ses élans bourrins, elle reste vraiment un personnage à part dans la série, continue de faire n'importe quoi, et parvient pourtant à encore se rendre utile, même si ici, plus que jamais, c'est un peu par hasard. Reste qu'après 4 volumes, il serait temps d'apporter un petit peu plus de consistance à ce personnage, histoire qu'elle dépasse le simple cadre du délire nawak.
Après cette affaire classique mais efficace, la toute fin du tome prend le temps de relancer tranquillement les choses, en revenant un petit eu sur le cas de la jeune Rinko, puis en préparant le terrain pour un nouveau problème. Tout ceci, sans être très original cette fois, continue d'être divertissant.
Chronique 1
Nanami, une amie de Chiyo, vient demander de l'aide : Sa sœur s'est enrôlée dans une secte exclusivement féminine, et Nanami veut l'en faire sortir. Kuroko entre donc en scène et décide de d'infiltrer dans le groupe, pour mieux l'attaquer de l'intérieur. Mais sa détermination pourrait bien changer de cap en voyant les jolies jeunes filles qui peuplent la secte, et le fait que nombre d'entre elles s'adonnent à bien des plaisirs charnels...
Après des premières missions énormément portées sur l'action et les psychopathes en tous genres, voilà que ce quatrième tome de Murciélago prend un orientation un peu différente. Une nouvelle affaire est au rendez-vous, incluant son lot de personnages pas très nets, mais son ambiance se veut plus décontractée, en partie, et surtout bien plus frivole. Si jusqu'à présent Yoshimura Kana proposait de l'action avec un soupçon d'érotisme, jouant sur l'homosexualité de Kuroko pour présenter quelques rapports intimes entre femmes plutôt légers, le leitmotiv sexuel de l'héroïne prend ici totalement le pas, et le contexte de cet arc une occasion idéale pour montrer un grand nombre de personnages féminins aux formes chaleureuses. Si la série a toujours assumé ses délires sanguinolents et érotiques, c'est un goût pas des plus fins pour le coquin que nous offre le mangaka.
Néanmoins, la formule a un intérêt : ne pas faire de Kuroko l'héroïne du tome, et de permettre la progression de l'intrigue à travers des personnages plus secondaires. Fort heureusement, l'histoire de cette secte amène sa petite enquête, quelques révélations, et un retour de la violence décomplexée vers la fin de volume. L'auteur semble surtout s'être fait plaisir, lui qui aime dessiner de jolis jeunes filles et de fortes intensités sexuelles entre elles, mais n'oublie pas non plus de divertir son lectorat. Au final, le charme de la série opère toujours tant on attend de connaître la résolution de l'affaire, et dans le cas présent la manière dont Kuroko se sortira de ce mauvais pas. Aussi, c'est un nouveau petit teasing que nous offre l'auteur, continuant affirmer qu'un film rouge caractériserait les différents arcs. On attend alors toujours de voir l'ampleur du scénario de la série, de telles promesses retenant forcément notre attention.
Et heureusement, les personnages continuent de faire quelques merveilles dans la série. Hinako se prend pour un ninja et apporte quelques péripéties absurdes bien dosées, tandis Chiyo prend un peu d'ampleur et présente une relation avec Kuroko assez survoltée, ce qui pourrait amener beaucoup de bon dans les prochains tomes.
Au final, on est surpris de voir que le cas Rinko soit légèrement mis sur la touche. Une petite progression vers la fin de tombe, délicieusement décalée et macabre, a bien lieu, mais on reste curieux d'observer le sort de la fillette dans la série.
En résulte un quatrième tome particulièrement focalisé sur le harem entourant Kuroko, mais qui sait se montrer divertissant à sa manière. Petit à petit, Yoshimura Kana fait de moins en moins dans la dentelle, si bien qu'on est en droit de se demander jusqu'où l'auteur peut aller. Reste que le divertissement est efficace, et qu'il n'y a pas à bouder son plaisir de ce côté-là.