Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 23 Décembre 2019
Les survivants ont enfin pu gagner le refuge du mont Mitsukura, mais cela ne s'est pas fait sans stress ni sans nouveau drames. Ainsi, sous l'impulsion d'une Satô paniquée, Minami a fini par trouver la mort... et ce n'est pas parce que le groupe a pu rejoindre un nouveau refuge qu'il est en sécurité, bien au contraire ! Epaulé par une énigmatique silhouette humaine, un singe lance un ultimatum: lui et ses congénères attaqueront le refuge une fois la nuit tombée, dans le but de massacrer tout le monde, mais dans leur "clémence" ils autorisent deux et seulement deux personnes à partir... Est-ce là le début de nouveaux désaccords au sien du groupe ?
Ce n'est pas nouveau: les mystérieux assaillants prennent parfois presque moins de plaisir à tuer leurs cibles qu'à les diviser toujours plus jusqu'à par moments provoquer des morts commises au sein même du camp, comme ce fut le cas dans le tome précédent pour Minami qui a été en quelque sorte une victime collatérale du stress de Satô. Dans ce tome, les auteurs proposent un peu moins de tension, tout du moins juqu'à la dernière partie du tome permettant d'amener une final explosif (c'est le moins qu'on puisse dire), car ce qui semble surtout les intéresser ici est à chercher du côté des mésententes toujours plus flagrantes au sein du groupe, tandis que tous préparent des pièges pour se protéger de l'attaque à venir.
Ainsi, même si les deux groupes emmenés par Sacchi et Anzai ont fini par se rejoindre, les suspicions sont toujours là, puisque tout porte à croire qu'un traître existe, et qu'un personnage en particulier pourrait bien l'être: Anzai lui-même, au vu de son comportement. Ce qui sera l'occasion d'amener un tout petit flashback sur le colosse du groupe. C'est donc avec des suspicions non camouflées envers ce dernier que Sacchi et les siens préparent leur défense, mais ils sont loin d'être les seuls en vue: tandis que Satô reste stressée et sous le choc de ce qui est arrivé dans le tome précédent, Iizuka continue ses petites manigances et, une nouvelle fois, inquiète assez facilement, tout en continuant de manipuler la faible Fujishiba. Le personnage le plus intéressant, toutefois, est peut-être Tôno, le petit intello à lunettes de la bande, qui, mis face à ses propre faiblesse et à son incapacité à agir par Satô, finit par prendre des décisions courageuses, presque suicidaires, pour un résultat classique et prévisible mais assez efficace.
Il ne s'agit pas forcément du volume le plus mouvementé, mais Shinasaka et Kumeta l'emballent plutôt bien pour continuer de proposer un petit divertissement assez efficace. Ainsi, en arrivant désormais à sa moitié, Monkey Peak reste une série de survie/horreur sans grosse prétention mais facilement prenante.
Ce n'est pas nouveau: les mystérieux assaillants prennent parfois presque moins de plaisir à tuer leurs cibles qu'à les diviser toujours plus jusqu'à par moments provoquer des morts commises au sein même du camp, comme ce fut le cas dans le tome précédent pour Minami qui a été en quelque sorte une victime collatérale du stress de Satô. Dans ce tome, les auteurs proposent un peu moins de tension, tout du moins juqu'à la dernière partie du tome permettant d'amener une final explosif (c'est le moins qu'on puisse dire), car ce qui semble surtout les intéresser ici est à chercher du côté des mésententes toujours plus flagrantes au sein du groupe, tandis que tous préparent des pièges pour se protéger de l'attaque à venir.
Ainsi, même si les deux groupes emmenés par Sacchi et Anzai ont fini par se rejoindre, les suspicions sont toujours là, puisque tout porte à croire qu'un traître existe, et qu'un personnage en particulier pourrait bien l'être: Anzai lui-même, au vu de son comportement. Ce qui sera l'occasion d'amener un tout petit flashback sur le colosse du groupe. C'est donc avec des suspicions non camouflées envers ce dernier que Sacchi et les siens préparent leur défense, mais ils sont loin d'être les seuls en vue: tandis que Satô reste stressée et sous le choc de ce qui est arrivé dans le tome précédent, Iizuka continue ses petites manigances et, une nouvelle fois, inquiète assez facilement, tout en continuant de manipuler la faible Fujishiba. Le personnage le plus intéressant, toutefois, est peut-être Tôno, le petit intello à lunettes de la bande, qui, mis face à ses propre faiblesse et à son incapacité à agir par Satô, finit par prendre des décisions courageuses, presque suicidaires, pour un résultat classique et prévisible mais assez efficace.
Il ne s'agit pas forcément du volume le plus mouvementé, mais Shinasaka et Kumeta l'emballent plutôt bien pour continuer de proposer un petit divertissement assez efficace. Ainsi, en arrivant désormais à sa moitié, Monkey Peak reste une série de survie/horreur sans grosse prétention mais facilement prenante.
03/06/2021 