Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 04 Octobre 2019
Deux années se sont encore écoulées, et nous voici en octobre 1998. Depuis ce laps de temps, la situation a pas mal changé pour notre chère petite Zhou Zhou, à l'aube de son entrée au collège. En dernière année de primaire, la voici devenue chef de classe, et elle paraît alors bien loin l'époque de son arrivée difficile ! Toutefois, quelque chose lui fait toujours comme un pincement au coeur: voila un long moment qu'elle n'a plus parlé avec Yang Lin...
On retrouve ici une Zhou Zhou bien mieux intégrée, ce qui fait plutôt chaud au coeur quand on se remémore son parcours jusqu'à présent. La jeune fille, forcément nourrie de ce qu'elle a pu vivre, montre une force de caractère de chaque instant au quotidien, y compris dans des situations propres à cette période de la vie comme les premières règles, la distribution de tampons, les taquineries des garçons un peu balourds, ou même les premiers tourments amoureux qui naissent chez sa copine Jie Jie Xian à l'égard du tombeur Tian Shuo Zhang. Même à la maison, la situation semble s'améliorer un peu entre elle et Ting Ting Yu, notamment grâce à leur secret intérêt commun pour le dessin animé Sailor Moon.
C'est donc sur un ton un peu plus positif qu'avant que notre jeune héroïne continue de grandir, au gré des événements de la fin de l'école primaire. Au gré des pérégrinations de cette attachante fillette de caractère, les auteurs évoquent volontiers, même de façon succincte (trop succincte parfois), des petites choses de leur pays, comme la cérémonie de fin de primaire, la ligue de jeunesse communiste, ou tout simplement l'influence que les dessins animés japonais commencent à avoir sur les enfants chinois. Et puis en filigranes, notre héroïne continue de poser sur le monde qui l'entoure un certain regard nourri par ses propres expériences du passé, comme son incompréhension de l'amour pour l'instant, les différences entre elle et son amie Jie Jie qui a toujours vécu dans un certain luxe... On sent souvent chez Zhou Zhou une certaine maturité sur certaines choses qui l'entourent, et on ne peut qu'être curieux de voir comment cette enfant va continuer de grandir.
En attendant, on a ici un volume peut-être un peu moins fort, mais toujours aussi intéressant et joli, et porté par les habituelles qualités visuelles de Golo Zhao.
On retrouve ici une Zhou Zhou bien mieux intégrée, ce qui fait plutôt chaud au coeur quand on se remémore son parcours jusqu'à présent. La jeune fille, forcément nourrie de ce qu'elle a pu vivre, montre une force de caractère de chaque instant au quotidien, y compris dans des situations propres à cette période de la vie comme les premières règles, la distribution de tampons, les taquineries des garçons un peu balourds, ou même les premiers tourments amoureux qui naissent chez sa copine Jie Jie Xian à l'égard du tombeur Tian Shuo Zhang. Même à la maison, la situation semble s'améliorer un peu entre elle et Ting Ting Yu, notamment grâce à leur secret intérêt commun pour le dessin animé Sailor Moon.
C'est donc sur un ton un peu plus positif qu'avant que notre jeune héroïne continue de grandir, au gré des événements de la fin de l'école primaire. Au gré des pérégrinations de cette attachante fillette de caractère, les auteurs évoquent volontiers, même de façon succincte (trop succincte parfois), des petites choses de leur pays, comme la cérémonie de fin de primaire, la ligue de jeunesse communiste, ou tout simplement l'influence que les dessins animés japonais commencent à avoir sur les enfants chinois. Et puis en filigranes, notre héroïne continue de poser sur le monde qui l'entoure un certain regard nourri par ses propres expériences du passé, comme son incompréhension de l'amour pour l'instant, les différences entre elle et son amie Jie Jie qui a toujours vécu dans un certain luxe... On sent souvent chez Zhou Zhou une certaine maturité sur certaines choses qui l'entourent, et on ne peut qu'être curieux de voir comment cette enfant va continuer de grandir.
En attendant, on a ici un volume peut-être un peu moins fort, mais toujours aussi intéressant et joli, et porté par les habituelles qualités visuelles de Golo Zhao.
18/08/2021 