Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 26 Novembre 2020
« J’ai… J’ai envie de te remercier ! Te remercier pour aujourd’hui. Avec mon corps ! »
Un sacré pas en avant dans ce tome : Miko, si elle n’arrive pas à déclarer son amour à Matsunaga, est tout de même résolue à agir… Mais elle n’a pas tout à fait conscience de ce que peuvent sous-entendre ses paroles. Elle reste malgré tout une jeune fille naïve, et sa tentative de rapprochement se transforme en une petite piqûre de rappel : il y a toujours un fossé entre Matsunaga l’adulte et Miko la lycéenne. En revanche, elle ne se doute pas d’à quel point elle met les nerfs de son colocataire à rude épreuve ! On apprécie de la voir prendre sur elle ; bien qu’elle panique ou soit mal à l’aise, elle est de plus en plus franche face à lui pour exprimer ses sentiments. Un développement prometteur.
« S’il te plaît, Sonoda. Il faut que tu sois à fond… […] Sinon… c’est ingérable. »
L’évolution du personnage de Hôjô est particulièrement frappante dans ce volume. Le voir si rougissant, si troublé, offre un tel contraste quand on repense à lui à l’arrivée de Miko, et même quand elle a commencé à travailler avec lui. Auparavant, personne n’arrivait à susciter son intérêt. Pourtant, petit à petit, notre héroïne a réussi à pénétrer son univers et à attirer son attention. Il se montre attentif et prévenant avec elle, et remarque quand elle n’est pas dans son état normal. On le surprend même à réagir impulsivement face à Matsunaga, lui qui d’habitude est si mesuré. Keiko Iwashita a maîtrisé cette évolution en la mettant en place de manière très progressive, lissée, ce qui donne un rendu très convaincant. Ses sentiments pour Miko grandissent petit à petit, on est curieux de voir comment il va les vivre et les gérer.
La relation qui s’est tissée entre Miko et Mlle Kobayashi est très intéressante. Bien qu’elles soient pour l’une adolescente et élève, et pour l’autre adulte et professeure, la mangaka a réussi à les placer sur un pied d’égalité dès le départ. Le tout rend leur rivalité aussi sérieuse que si leurs situations respectives n’étaient pas aussi opposées : Mlle Kobayashi respecte Miko en tant que rivale.
Avec Noël qui approche, les sentiments de tous sont en ébullition et Keiko Iwashita nous a préparé une fin de volume forte en émotions… Sans compter que le mystère plane encore sur l’identité de la personne qui viendra prendre la place d’Akane dans la colocation. On espère en apprendre davantage dans le prochain tome.
Toutefois, avec les événements du cliffhanger – qui jouit d’ailleurs d’une mise en scène travaillée et pertinente –, on retombe sur un scénario de shôjo très classique. On espère que la mangaka saura conserver sur le long terme toutes les particularités et l’originalité qu’elle a donné à son histoire et ses personnages, et ne s’essoufflera pas dans une reprise classique de banale romance. On attend la suite avec impatience !
Un sacré pas en avant dans ce tome : Miko, si elle n’arrive pas à déclarer son amour à Matsunaga, est tout de même résolue à agir… Mais elle n’a pas tout à fait conscience de ce que peuvent sous-entendre ses paroles. Elle reste malgré tout une jeune fille naïve, et sa tentative de rapprochement se transforme en une petite piqûre de rappel : il y a toujours un fossé entre Matsunaga l’adulte et Miko la lycéenne. En revanche, elle ne se doute pas d’à quel point elle met les nerfs de son colocataire à rude épreuve ! On apprécie de la voir prendre sur elle ; bien qu’elle panique ou soit mal à l’aise, elle est de plus en plus franche face à lui pour exprimer ses sentiments. Un développement prometteur.
« S’il te plaît, Sonoda. Il faut que tu sois à fond… […] Sinon… c’est ingérable. »
L’évolution du personnage de Hôjô est particulièrement frappante dans ce volume. Le voir si rougissant, si troublé, offre un tel contraste quand on repense à lui à l’arrivée de Miko, et même quand elle a commencé à travailler avec lui. Auparavant, personne n’arrivait à susciter son intérêt. Pourtant, petit à petit, notre héroïne a réussi à pénétrer son univers et à attirer son attention. Il se montre attentif et prévenant avec elle, et remarque quand elle n’est pas dans son état normal. On le surprend même à réagir impulsivement face à Matsunaga, lui qui d’habitude est si mesuré. Keiko Iwashita a maîtrisé cette évolution en la mettant en place de manière très progressive, lissée, ce qui donne un rendu très convaincant. Ses sentiments pour Miko grandissent petit à petit, on est curieux de voir comment il va les vivre et les gérer.
La relation qui s’est tissée entre Miko et Mlle Kobayashi est très intéressante. Bien qu’elles soient pour l’une adolescente et élève, et pour l’autre adulte et professeure, la mangaka a réussi à les placer sur un pied d’égalité dès le départ. Le tout rend leur rivalité aussi sérieuse que si leurs situations respectives n’étaient pas aussi opposées : Mlle Kobayashi respecte Miko en tant que rivale.
Avec Noël qui approche, les sentiments de tous sont en ébullition et Keiko Iwashita nous a préparé une fin de volume forte en émotions… Sans compter que le mystère plane encore sur l’identité de la personne qui viendra prendre la place d’Akane dans la colocation. On espère en apprendre davantage dans le prochain tome.
Toutefois, avec les événements du cliffhanger – qui jouit d’ailleurs d’une mise en scène travaillée et pertinente –, on retombe sur un scénario de shôjo très classique. On espère que la mangaka saura conserver sur le long terme toutes les particularités et l’originalité qu’elle a donné à son histoire et ses personnages, et ne s’essoufflera pas dans une reprise classique de banale romance. On attend la suite avec impatience !