Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 20 Avril 2022
Encore et toujours, plusieurs petites aventures attendent notre chère Flamea au fil de ce cinquième opus. Ici, regrettant d'avoir trop utilisé la carte que Limule lui a confiée pour se faire plaisir en vêtements ou en pâtisseries, elle décide de s'en remettre à Lamrys et à Veldra, mais est-ce vraiment une bonne idée ? Là, elle se retrouve mêlée à quelques affaires énigmatiques autour d'une organisation secrète ou encore d'une arène clandestine sous le colisée. Et quand il ne s'agit pas de tout ça, la voici prise à parti, en compagnie de Gobuta, par un étrange trio d'homme humains arrivés à Tempest avec des ambitions pour le moins nébuleuses...
On le sait déjà suite aux quatre premiers tomes de la série: avec Comment vivre chez les monstres, il ne faut jamais s'attendre à un spin-off enrichissant considérablement l'univers de Moi, quand je me réincarne en slime. Et avec ce cinquième volume, ça se confirme encore: même quand certaines situations se veulent un peu plus mystérieuses (comme avec les trois humains), Shô Okagiri ne va jamais chercher bien loin et se contente de "rebondissements" très faciles qui prêtent avant tout à la légèreté de ton, en soulignant alors de plus belle le côté assez agréable de la vie au pays des monstres.
Ce que l'on pourra éventuellement regretter dans le présent opus, c'est le fait que le côté "conception d'un guide touristique" par Flamea se perde pas mal, les "découvertes" faites par la fille-lapine se limitant cette fois-ci à trois fois rien, celle-ci étant avant tout emportée dans les quelques frasques de Lamrys, Veldra et Dino. Néanmoins, le passage avec les trois humains souligne quand même brièvement une chose: alors qu'avant elle devait sans cesse se faire discrète en voyageant, notre héroïne a gagné en assurance depuis qu'elle effectue sa mission pour Limule.
Que dire d'autre ? Eh bien, que certains gags font facilement leur effet grâce à une exploitation honnête des spécificités des personnages (la nullité en cuisine de Shion, le côté benêt de Gobuta...), que les rares notes de fan-service autour de notre héroïne, de Shuna et de Shion sont parfois forcées mais restent rares et assez agréables à l'oeil (il faut bien l'avouer), et que l'on se demande si le cas de la République de Borus reviendra un peu sur le devant plus tard (ce ne serait pas de refus, histoire d'enrichir un peu plus le background, surtout si Flamea a l'occasion d'y voyager).
En attendant, ce spin-off campe plutôt sur ses minimes acquis ici. Ca n'enrichit que très artificiellement l'univers de la série-mère (ce qui en fait une lecture tout à fait dispensable pour les fans de Moi, quand je me réincarne en slime), mais le dessin agréable, l'atmosphère légère, et l'incursion dans le quotidien de Tempest suffisent à en faire encore une lecture sympathique.
On le sait déjà suite aux quatre premiers tomes de la série: avec Comment vivre chez les monstres, il ne faut jamais s'attendre à un spin-off enrichissant considérablement l'univers de Moi, quand je me réincarne en slime. Et avec ce cinquième volume, ça se confirme encore: même quand certaines situations se veulent un peu plus mystérieuses (comme avec les trois humains), Shô Okagiri ne va jamais chercher bien loin et se contente de "rebondissements" très faciles qui prêtent avant tout à la légèreté de ton, en soulignant alors de plus belle le côté assez agréable de la vie au pays des monstres.
Ce que l'on pourra éventuellement regretter dans le présent opus, c'est le fait que le côté "conception d'un guide touristique" par Flamea se perde pas mal, les "découvertes" faites par la fille-lapine se limitant cette fois-ci à trois fois rien, celle-ci étant avant tout emportée dans les quelques frasques de Lamrys, Veldra et Dino. Néanmoins, le passage avec les trois humains souligne quand même brièvement une chose: alors qu'avant elle devait sans cesse se faire discrète en voyageant, notre héroïne a gagné en assurance depuis qu'elle effectue sa mission pour Limule.
Que dire d'autre ? Eh bien, que certains gags font facilement leur effet grâce à une exploitation honnête des spécificités des personnages (la nullité en cuisine de Shion, le côté benêt de Gobuta...), que les rares notes de fan-service autour de notre héroïne, de Shuna et de Shion sont parfois forcées mais restent rares et assez agréables à l'oeil (il faut bien l'avouer), et que l'on se demande si le cas de la République de Borus reviendra un peu sur le devant plus tard (ce ne serait pas de refus, histoire d'enrichir un peu plus le background, surtout si Flamea a l'occasion d'y voyager).
En attendant, ce spin-off campe plutôt sur ses minimes acquis ici. Ca n'enrichit que très artificiellement l'univers de la série-mère (ce qui en fait une lecture tout à fait dispensable pour les fans de Moi, quand je me réincarne en slime), mais le dessin agréable, l'atmosphère légère, et l'incursion dans le quotidien de Tempest suffisent à en faire encore une lecture sympathique.
13/04/2023 
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