Mobile Suit Gundam - Ecole du Ciel (l') Vol.9 : Critiques

Alors que la bataille fait rage contre les Titans, Asuna parvient à atteindre le navire qui abrite le Cygne, nouveau prototype de Mobile Suit conçu spécialement pour elle. Face à Elisia, sa rivale de l’Ecole, Asuna va démontrer ses prouesses de pilotage de cette nouvelle machine…

Nous reprenons la bataille là où nous l’avions laissée, et c’est une joute mémorable qui s’offre à nous ! Tout l’intérêt de cette séquence est l’apparition du Cygne, le Mobile Suit propre à cette série, machine qui ne tarde pas à nous montrer toutes ces capacités. Chose étonnante de la part du Mobile Suit, c’est que celui-ci n’est pas un Gundam mais montre certaines ressemblances esthétiques avec les machines d’univers parallèles, notamment le 00. Le véritable choc provient de l’insertion historique de cette histoire : Nous sommes au cœur de Zeta Gundam qui appartient à l’Universal Century, la frontière en termes de design est donc bien présente et peut rebuter.
Qu’à cela ne tienne, cela ne gâche pas l’excellent combat opposant Asuna à Elisia, un duel intense dans lequel deux redoutables pilotes s’affrontent. Pour la première fois dans Ecole du Ciel, nous avons l’impression que la force d’Asuna vient avant tout de la puissance de la machine plus que de ses propres capacités. Le concept du Mobile Suit crée pour le New-Type est quelque chose que nous retrouvons à plusieurs reprises dans la chronologie de l’Universal Century, ce n’est donc pas un détail choquant. Bref, une rivalité de nouveau au premier plan de l’histoire et un duel intense font de cette première partie de tome une réussite.

Par la suite, nous avons droit à des moments plus calmes où Haruhiko Mikimoto s’essaie à la dérision à travers une scène où un technicien est soupçonné d’avoir des vues sur la jolie Sophie. Et plus important que ça, c’est bien le véritable retour sur scène de Yamagi qui intéresse dans cette seconde moitié de volume. Le retour du personnage devient passionnant lors de la seconde bataille de ce volume durant laquelle AEUG et Titans convoient un transporteur. Si la rivalité entre Asuna et Elisia est de nouveaux mise à l’honneur, c’est bien le retour de Yamagi qui vient apporter son quota d’intensité dramatique…

Plus que jamais, Mikimoto joue sur ce qui fait l’essence même de la saga : Une guerre, certes, mais avant tout un conflit d’envergure humaine dans laquelle le drame est omniprésent. L’entrée en scène d’un Mobile Suit propre à l’histoire est aussi une des grandes qualités de ce tome. Que l’on adhère ou non au design de la machine, celle-ci apporte un peu de nouveauté dans l’œuvre et permet à Asuna de posséder son modèle attitré, faisant d’elle une actrice importante de l’Universal Century. Cette troisième partie de la série tient ainsi toutes ses promesses, on ne doute pas qu’elle apportera une brillante conclusion à l’histoire.