Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 05 Juin 2019

Au bout d'un match long, tendu et serré, l'équipe de Meisei s'est finalement inclinée d'un petit point face à Tôshu en demi-finales du tournoi de Tokyo-est, suite à une erreur du lanceur prodige Tôma Tachibana, qui jusque-là avait fait un sans faute. Véritable duel de lanceurs où aucune des deux équipes n'a lâché prise, cette défaite met donc fin aux rêves de Kôshien de nos héros... du moins, pour cette année. Car la renaissance de Meisei commence sûrement à peine, l'équipe du lycée est toujours aussi désireuse de faire son comeback dans la cour des grands, et les mois à venir risquent de bousculer encore un peu plus les choses...

De la fin de l'été jusqu'au mois de mars, il s'écoule plusieurs mois dans ce 11e volume de MIX, tout comme il s'est écoulé plusieurs mois entre la sortie de ce tome en France et celle du précédent volume (un peu plus d'un an, pour être précis, mais la série n'est pas énormément plus rapide au Japon). Après la demi-finale aussi intense qu'importante, Mitsuru Adachi recalme un peu les choses, mais ce n'est pas pour autant qu'il ne se passe rien.

Entre ses notes d'humour habituelles (notamment autour de son statut de mangaka), ses touches de fan-service désuet et ses instants paisibles de tranche de vie, l'auteur aborde tout d'abord l'installation d'un (peut-être) nouveau personnage pour l'équipe, à savoir Nisshiki, garçon qui aimerait réintégrer le club, mais qui semble être un élément problématique, notamment parce qu'il a longtemps fréquenté des racailles. Est-il sérieux en voulant intégrer le club ? Au fil d'une narration fine qui met bien en valeur un problème somme toute classique, Adachi a l'occasion de bien faire ressortir le cas de Nisshiki, sa volonté, mais aussi de remettre un peu en avant Nikaidô, que l'on revoit encore sous un autre jour.

Par la suite, le mangaka distille pas mal de petites choses: quelques éléments du passé, une petite mise en avant du coach (nos héros sont-ils vraiment si malchanceux que ça de l'avoir en coach ?), découverte de l'épouse de ce dernier (et donc, de la mère de Haruka), douce arrivée d'une nouvelle année scolaire marquant l'arrivée imminente d'Otomi au lycée...

Mitsuru Adachi ne brusque rien, gère toujours aussi agréablement son oeuvre, celle-ci se suivant alors avec toujours le même plaisir.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction