Mirai no utena - La melodie du futur Vol.7 : Critiques

Alors que le clan des Nan’itsu se démène pour trouver une solution pour ramener nos trois héros bloqués sur Utena, Ichigo tente de téléphoner chez elle, mais en y insérant une pièce du futur, elle rentre en contact avec Lavie, sa fille…

Bien qu’étant dans une situation délicate, on s’amuse beaucoup à contempler nos trois héros (Takeru, Ichigo et Noda) se débrouiller dans le passé, surtout quand il s’agit d’aller à leur maison respective … qui se trouve actuellement dans le passé. Mais ce retour à la « maison » de chacun signifie pour certains de nos héros de retrouver des personnes chères disparues. L’auteure orchestre ces rencontres de manière très touchante et probable, sans aller pour autant trop dans l’émotion.

Cet opus se consacre aussi surtout au passé de certains personnages, dont notamment Hijiri et Utsuho. Des passés douloureux qui refont surface. Saki Hiwatari nous montre toute la tourmente de Hijiri entre son envie de retourner auprès des Nan’itsu et son envie de rester auprès d’Utsuho, le parasite. Mais en revoyant Hyoju, sa mère dans une autre vie, son noir passé revient à la charge, mettant ainsi en péril sa relation avec Utsuho. Ce qui forcera à son tour le parasite à révéler une pente de son passé concernant la « mère » de Hijiri. Cet épisode entre ces deux personnages montre à quel point les parasites ne font que désirer les mêmes choses que les humains, n’est-ce pas une preuve de leur humanité en tant que tel ? L’auteure nous montre bien à quel point personne n’est ni blanc ni noir, mais qu’on est tous un peu des deux, dans le fond, on se ressemble tous.

Malgré un album plein de situations cocasses, de détente, d’émotions, … en réalité, il ne se passe pas grand-chose. L’intrigue n’avance pas du tout. Cependant le tome reste très divertissant et touchant. De plus, après six tomes sans coupure dans l’intrigue, la mangaka pouvait se permettre un tome plus creux et plus doux. Un opus où on déguste tout simplement, à notre aise, sans tension. Malgré tout, certains éléments laissent envisager que l’intrigue repartira sur de bons rails au prochain volume.

En conclusion, ce tome ne fait pas avancer le récit, mais elle n’est pas non plus dénuée d’intérêt. Il nous fait passer par bon nombre d’émotions tels que l’attachement, la nostalgie, la détente, l’humour, … Un opus qui nous fait goûter à la vraie valeur de la vie, une vie ni rose ni noire. Mais il faut savoir croquer la vie à pleines dents pour pouvoir goûter un peu au bonheur. Un tome en somme de savoir-vivre.