Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 04 Décembre 2018
Chronique 2
Une grande partie de Makinata est sous les eaux. Et c'est poussées par la faim, après avoir épuisé leurs provisions, que Hakumei et Mikochi se lancent sur les flots en quête de nourriture. Mais le fait que la rousse ne sache pas nager corse la traversée.
Jada retrouve un ami d'enfance, les toits d'Arabi offrent des délices insoupçonnés, Mikochi tente sa chance dans un concours de costume, et plein d'autres petits histoires.
Encore une fois, Kashiki Takuto nous raconte les petits tracas de nombreux personnages, notamment certains que l'on avait pas revu précédemment, comme Suzumi et Keito, les blaireaux, et Jada la coiffeuse. Ou des plus récents comme le bibliothécaire qui semble toujours autant galérer pour gérer son travail et des visiteurs qui manquent parfois de bon sens.
Ce volume est comme les précédent, plaisant. Mais on pourrait vite se lasser si l'histoire se concentre trop sur la vie quotidienne, sans véritables épreuves, bien que le sujet ne prête évidemment pas à de folles aventures, les héroïnes étant assez sages.
Sans doute que le prochain sera plus palpitant, Hakumei faisant part de son désir à Mikochi de partir en voyage.
Jada retrouve un ami d'enfance, les toits d'Arabi offrent des délices insoupçonnés, Mikochi tente sa chance dans un concours de costume, et plein d'autres petits histoires.
Encore une fois, Kashiki Takuto nous raconte les petits tracas de nombreux personnages, notamment certains que l'on avait pas revu précédemment, comme Suzumi et Keito, les blaireaux, et Jada la coiffeuse. Ou des plus récents comme le bibliothécaire qui semble toujours autant galérer pour gérer son travail et des visiteurs qui manquent parfois de bon sens.
Ce volume est comme les précédent, plaisant. Mais on pourrait vite se lasser si l'histoire se concentre trop sur la vie quotidienne, sans véritables épreuves, bien que le sujet ne prête évidemment pas à de folles aventures, les héroïnes étant assez sages.
Sans doute que le prochain sera plus palpitant, Hakumei faisant part de son désir à Mikochi de partir en voyage.
Chronique 1
Après trois jours passés chez elles à cause de la pluie, Hakumei et Mikochi peuvent enfin sortir... pour constater que la route est inondée ! Il leur faut pourtant atteindre la ville, car elles n'ont plus du tout de réserves de nourriture. Tandis que Mikochi préfèrerait plutôt rebrousser chemin, Hakumei, elle, se met en tête de fabriquer un radeau pour se rendre en ville, quand bien même elle ne sait pas nager. Leur petite escapade sur l'eau les amènera à croiser la route de pas mal de monde...
Ainsi, commence ce 6e opus de minuscule, dans un début de tome qui regroupe assez bien ce qui fait le charme de la série: sur la base de cette virée en radeau, nos deux petites héroïnes rencontrent vite du beau monde sur la route, et peut-être même n'auront-elles pas à aller jusqu'en ville pour trouver à manger et pour passer des instants conviviaux et solidaires avec d'autres habitants. Et puis, c'est aussi l'occasion pour Hakumei de se confronter à l'un de ses gros points faibles: le fait qu'elle ne sache pas du tout nager ! Alors, saura-t-elle enfin combler ce manque ?
Entraide, moments chaleureux... Tels sont les mots qui collent aussi très bien à la suite du tome, fait de différents chapitres indépendants où bien des petits moments de vie attendent encore nos héroïnes, mais pas que. Hakumei qui se coupe les cheveux et aide la coiffeuse Jada face à un client avec qui elle semble avoir du mal, nos héroïnes qui partent en quête de coquillages à Arabi, Mikoshi qui participe à un concours de vêtements, le bibliothécaire qui vit une journée compliquée, nos héroïnes qui tentent de régler une mésentente entre Suzumi et Keito dans leur travail, Konju et Sen qui profitent d'une soirée arrosée dans le bar de Shinka, Sardine qui aide Hakumei et Mikochi à construire une cuisine à l'extérieur... Les situations sont variées, et elles ont pour mérite d'exploiter une large palette des personnages qui font le charme de l'oeuvre. Personnages qui se croisent, qui s'aident, qui passent simplement des instants conviviaux ensemble... le tout étant toujours porté par le sens du détail du mangaka Takuto Kashiki, qui bluffe à nouveau par ses décors fournis et précis, par ses designs de personnage, et par le soin avec lequel il met en scène l'artisanat, que ce soit la fabrication de la cuisine ou la confection de vêtements par Mikochi. Et quand on sait à quel point le mangaka aime ce genre de choses et raffole de la création d'habits, on imagine facilement le plaisir qu'il a pu prendre en concevant ces scènes !
Minuscule reste donc un très bon moment de lecture, beau, dépaysant et convivial à souhait. La recette ne change pourtant aucunement, mais le charme et l'application de l'auteur fonctionnent toujours.
Ainsi, commence ce 6e opus de minuscule, dans un début de tome qui regroupe assez bien ce qui fait le charme de la série: sur la base de cette virée en radeau, nos deux petites héroïnes rencontrent vite du beau monde sur la route, et peut-être même n'auront-elles pas à aller jusqu'en ville pour trouver à manger et pour passer des instants conviviaux et solidaires avec d'autres habitants. Et puis, c'est aussi l'occasion pour Hakumei de se confronter à l'un de ses gros points faibles: le fait qu'elle ne sache pas du tout nager ! Alors, saura-t-elle enfin combler ce manque ?
Entraide, moments chaleureux... Tels sont les mots qui collent aussi très bien à la suite du tome, fait de différents chapitres indépendants où bien des petits moments de vie attendent encore nos héroïnes, mais pas que. Hakumei qui se coupe les cheveux et aide la coiffeuse Jada face à un client avec qui elle semble avoir du mal, nos héroïnes qui partent en quête de coquillages à Arabi, Mikoshi qui participe à un concours de vêtements, le bibliothécaire qui vit une journée compliquée, nos héroïnes qui tentent de régler une mésentente entre Suzumi et Keito dans leur travail, Konju et Sen qui profitent d'une soirée arrosée dans le bar de Shinka, Sardine qui aide Hakumei et Mikochi à construire une cuisine à l'extérieur... Les situations sont variées, et elles ont pour mérite d'exploiter une large palette des personnages qui font le charme de l'oeuvre. Personnages qui se croisent, qui s'aident, qui passent simplement des instants conviviaux ensemble... le tout étant toujours porté par le sens du détail du mangaka Takuto Kashiki, qui bluffe à nouveau par ses décors fournis et précis, par ses designs de personnage, et par le soin avec lequel il met en scène l'artisanat, que ce soit la fabrication de la cuisine ou la confection de vêtements par Mikochi. Et quand on sait à quel point le mangaka aime ce genre de choses et raffole de la création d'habits, on imagine facilement le plaisir qu'il a pu prendre en concevant ces scènes !
Minuscule reste donc un très bon moment de lecture, beau, dépaysant et convivial à souhait. La recette ne change pourtant aucunement, mais le charme et l'application de l'auteur fonctionnent toujours.
22/08/2024 
