Mémoires de Vanitas (les) Vol.8 - Actualité manga
Mémoires de Vanitas (les) Vol.8 - Manga

Mémoires de Vanitas (les) Vol.8 : Critiques

Vanitas no carte

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 08 Octobre 2020

Chronique 2 :

Alors que Noé affronte Astolphe, particulièrement haineux envers les vampires, Vanitas tente de sauver Chloé d'Apcher qui a perdu totalement le contrôle de sa vengeance qui s'est retournée contre elle!
Enfin nos héros vont enfin tirer un trait sur cette étrange et dramatique affaire et vont pouvoir reprendre leur route...mais ils auront beaucoup appris l'un de l'autre!

Cette partie consacrée à la "Bête du Gévaudan" semble avoir commencé il y a des siècles, mais au final cela ne fait pas tant de tomes que ça que nous sommes dessus; si on a ce sentiment que l'auteur s'est éternisé dessus c'est uniquement parce que le rythme de parution est très lent et donc qu’effectivement cette partie a commencé il y a longtemps sans pour autant trop s'étendre en nombre de chapitres.
On en termine donc ici, et plutôt rapidement, moins d'un tiers du tome suffira pour clore cet épisode, répondant à de nombreuses questions mais qui est venu en soulever d'autres!

Maintenant l'heure est au bilan, autant pour nos héros que pour les seigneurs des vampires, le haut conseil étant réuni et doit prendre des décisions!
Jeux de pouvoirs et manipulations sont au centre de ce conseil de vampires, et pour la première fois le jeune maître prend la parole et s'impose...
Mais tout ceci va très vite, rapidement, on revient sur nos héros qui tente de profiter d'un repose bien mérité...mais Vanitas a attrapé un mal bien étrange, un mal qui le ronge et qui persiste: il est amoureux!
La façon dont ce sentiment est apparenté à une maladie est assez amusant, cela donne lieu à des échanges lunaires, à des quiproquos à peine croyables...la discussion sur la terrasse du café est vraiment très drôle avec un Vanitas totalement perdu et ignorant de ce genre de choses...tout autant que Noé!

Pour le coup l'auteure nous présente son binôme de héros comme les derniers des idiots, mais c'est fait avec beaucoup d'humour. Cependant cela s'éternise un peu trop pour ne pas tomber dans la lourdeur.
Et si on peut apprécier cette petite transition, concrètement cela n'apporte pas grand chose et on préférerait que l'auteure se recentre davantage sur l'essentiel, sur son récit!
Heureusement, avant la fin du volume un nouveau personnage entre en scène, une nouvelle menace qui n'est pas inconnue de l'un des protagonistes, un nouveau personnage qui va nous permettre d'en apprendre davantage (on l'espère) sur le passé de l'un d'entre eux!
Il reste beaucoup de zone d'ombre à éclairer et on espère que cela passe par ce nouveau venu!

Un volume étonnant mais plutôt plaisant, bien qu'on ne peut que regretter qu'après tant d'attente on s'attarde autant sur un gag qui s'étire un peu trop , aussi amusant soit il!
Mais le prochain volume ne pourra être que plus palpitant!


Chronique 1 :

Pendant qu'Olivier et Roland font face à d'increvables cabots, Noé se retrouve face à Astolphe du Grenat, dont la haine radicale pour les vampires prend encore une ampleur supplémentaire au risque de le mettre en péril. L'affrontement est inévitable, alors même qu'il n'y a aucune minutes à perdre: Chloé d'Apcher est victime de son alias, "Milly, le théâtre de glace", qui l'a emprisonnée dans une boule enneigée contenant ses propres souvenirs, et elle risque bien d'en être brisée à jamais. Alors qu'elle est sur le point de sombrer dans la folie et qu'elle va disparaître, une seule personne semble pouvoir la sauver, à savoir... elle-même. Nos héros sauront-ils trouver les bons mots pour lui faire choisir la vie, plutôt que la disparition pure et simple ?

Réponse dans une début de volume mouvementé qui, après un septième opus intense, se charge donc en premier lieu d'enfin conclure l'arc de la Bête du Gevaudan. Dans les faits, Jun Mochizuki va peut-être un peu vite sur certains éléments, mais elle sait bien faire ressortir l'essentiel, à commencer par le cas de Chloé. Sur le point d'être brisée par son propre alias, quelle voie choisira cette demoiselle ? Et, au fond d'elle, que désirait-elle réellement tout ce temps ? Devenir humaine, c'était le souhait de son père, mais elle, que voulait-elles ? Être elle-même et être aimée, tout simplement ? A travers Chloé, Jun Mochizuki interroge encore et toujours le sujet de l'identité, mais elle ne se contente pas de ça en soulignant aussi les liens de Chloé avec Jean-Jacques bien sûr, mais aussi avec Jeanne. Et puisque l'on parle de Jeanne, difficile de ne pas évoquer sa propre évolution, surtout vis-à-vis de Vanitas ! On redécouvrir l'attachante bourreau plus rayonnante que jamais, preuve quelle continue de changer. Enfin, c'est également le personnage d'Astolphe qui gagne un peu plus en intérêt ici, car sa haine aveugle envers tous les vampires trouve enfin une meilleure explication à travers ce que l'on découvre de son passé atroce, lui qui fut précisément si gentil et confiant dans son enfance vis-à-vis de l'une de ces créatures qui l'a trahi de la pire des manières...

"Les humains et les vampires prétendent chacun agir au nom de la justice... Seulement, la justice des uns est le crime des autres !"

Un début de volume assez rapide mais efficace, donc, tandis qu'une bonne partie de la suite s'applique également à décortiquer toutes les différentes conséquences de l'affaire de Gévaudan. En cela, le récit redevient un peu plus posé, et se permet même de faire quelques peu dans la légèreté et l'humour via une prise de conscience sentimentale particulièrement éprouvante pour Vanitas et bien plus radieuse pour Jeanne ! Classique dans les faits, ce passage permet de détendre un peu les choses, mais aussi de jouer efficacement sur les relations de différents personnages comme Lucius, Dominique ou Véronica. Mais Mochizuki n'oublie pas non plus d'y évoquer certaines choses, comme la façon négative dont Vanitas se considère lui-même. Et au-delà de ça, bien des petites choses intrigantes sont distillées, comme le vrai but de certains visages derrière l'affaire du Gévaudan, le rôle du dénommé Gano, les tensions et dangers pesant sur la tête de Jeanne, le manigances de Ruthven... Certains éléments sont évoqués vraiment succinctement, mais ils contribuent à la richesse d'un récit qui pique toujours autant la curiosité, via des pistes qui ne manqueront sans doute pas d'être développées par la suite.

C'est ainsi que la mangaka prend le temps de conclure l'arc du Gévaudan avec un certain soin... tout en n'oubliant pas, dans la dernière partie du volume, d'installer de nouveaux problèmes qui, cette fois-ci, promettent de mettre sur le devant de la scène notre chère Dominique, la charismatique demoiselle cachant derrière son caractère bien des douleurs liées au passé. Sentiment d'infériorité, découverte par elle-même d'une part cruelle de son lien avec Louis, culpabilité peut-être injustifiée vis-à-vis de Louis et de son cher Noé... le tout aboutissant sur une fin de volume facilement intrigante, tant le danger pèse désormais sur elle.

Plus calme mais pas inintéressant pour autant, ce 8e opus achève avec application une partie et en débute une autre, en distillant toujours ce qu'il faut de pistes intrigantes et de petits développements de personnages et de relations. Les Mémoires de Vanitas reste ainsi une bonne lecture.
   

Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Erkael

14 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs