Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 02 Janvier 2019
Malgré tout ce qui s'est passé ces derniers temps, Shan est reparti avec la ferme intention d'éliminer les responsables de la destruction de son village et de la disparition de Rishu. Mais tandis que Mei et Kento s'apprêtent à repartir d'Arabiela pour le poursuivre, Rihito se présente déjà face à lui ! Alors que Shan menace de tout faire exploser quitte à mourir lui aussi, l'affrontement semble inévitable...
Voici déjà quelques volumes que Riko Miyagi est joyeusement partie en vrille dans sa série, en offrant des rebondissements toujours plus incohérents, idiots et insipides, histoire de rallonger inutilement la sauce. Et à l'arrivée de ce "dernier" volume de Mei's Butler, on ne pouvaient s'empêcher d'avoir peur, car nombre de choses restaient à conclure. Comment va se terminer l'affaire Shan ? Quel choix fera Mei, alors que son anniversaire arrive enfin ? Comment se termineront les questions de succession ? Quel est l'état de santé du grand-père Kintarô ? La mangaka, en n petit volume, cherche tout de même à répondre à tout ceci... mais elle le fait avec un tel je m'en foutisme que la lecture pourrait très vite en arriver à irriter jusqu'aux lectrices et lecteurs les moins regardant(e)s.
Commençons par le cas de Shan: après d'ultimes incohérences entamées dans le tome précédent et des dernières surenchères autour des plans de ce dernier, tout se résout de manière désespérément facile: les paroles de Mei ont beau être assez intéressantes dans le fond, il est impossible de trouver crédible le changement de Shan suite à celles-ci, le jeune homme ayant grandi dans une haine farouche. Il aurait fallu développer un petit peu plus l'évolution de Shan, mais l'autrice a préféré tout bâcler. Et vu qu'on parle de bâclage, on ne peut qu'évoquer celui autour des prétendants, de l'anniversaire et de l'état de santé de Kintaro: la mangaka résout tout presque comme par enchantement, en deux temps trois mouvements, avec des facilités déconcertantes, et parfois en n'expliquant rien et en proposant des réactions tout sauf crédibles. Sérieusement, la mangaka nous a bassinés pendant des tomes et des tomes avec tout ça, pour au final tout résoudre de façon vendangée, et en plus en n'offrant absolument aucune évolution notable dans son scénario ? A un moment, il faut arrêter de se ficher de la gueule du monde.
Voici déjà quelques volumes que Riko Miyagi est joyeusement partie en vrille dans sa série, en offrant des rebondissements toujours plus incohérents, idiots et insipides, histoire de rallonger inutilement la sauce. Et à l'arrivée de ce "dernier" volume de Mei's Butler, on ne pouvaient s'empêcher d'avoir peur, car nombre de choses restaient à conclure. Comment va se terminer l'affaire Shan ? Quel choix fera Mei, alors que son anniversaire arrive enfin ? Comment se termineront les questions de succession ? Quel est l'état de santé du grand-père Kintarô ? La mangaka, en n petit volume, cherche tout de même à répondre à tout ceci... mais elle le fait avec un tel je m'en foutisme que la lecture pourrait très vite en arriver à irriter jusqu'aux lectrices et lecteurs les moins regardant(e)s.
Commençons par le cas de Shan: après d'ultimes incohérences entamées dans le tome précédent et des dernières surenchères autour des plans de ce dernier, tout se résout de manière désespérément facile: les paroles de Mei ont beau être assez intéressantes dans le fond, il est impossible de trouver crédible le changement de Shan suite à celles-ci, le jeune homme ayant grandi dans une haine farouche. Il aurait fallu développer un petit peu plus l'évolution de Shan, mais l'autrice a préféré tout bâcler. Et vu qu'on parle de bâclage, on ne peut qu'évoquer celui autour des prétendants, de l'anniversaire et de l'état de santé de Kintaro: la mangaka résout tout presque comme par enchantement, en deux temps trois mouvements, avec des facilités déconcertantes, et parfois en n'expliquant rien et en proposant des réactions tout sauf crédibles. Sérieusement, la mangaka nous a bassinés pendant des tomes et des tomes avec tout ça, pour au final tout résoudre de façon vendangée, et en plus en n'offrant absolument aucune évolution notable dans son scénario ? A un moment, il faut arrêter de se ficher de la gueule du monde.
C'est donc ainsi que s'achève Mei's Butler... ou, plutôt, ce qui est appelé "l'arc des prétendants", où l'autrice peine à camoufler son histoire en roue libre, malgré quelques belles paroles un peu vides de sens sur l'évolution de ses personnages (il paraît que Mei a mûri... Ah bon ? Elle reste pourtant gourde jusqu'au bout). Au bout de cette fin de partie bâclée, aucune réelle conclusion en vue puisque l'oeuvre se poursuit toujours au Japon, désormais sous le nom de Mei's Butler DX. Entamée en 204 au Japon et comptant déjà 12 tomes à ce jour, cette suite n'est toujours pas annoncée en France... Mais si le résultat part autant en vrille que la première série, a-t-on vraiment envie de découvrir cette suite ?
06/11/2013 