Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 20 Février 2019
Nino est parti rejoindre Momo après sa prestation au festival, en vain. Celui-ci a disparu sans prévenir personne. Pourtant, alors que Nino s'effondre et s'endort, celui-ci réapparaît, ne pouvant se résoudre à la quitter juste ainsi. C'est alors que Yuzu arrive et tente de retenir son rival, pour préserver Nino, sans grand succès.
Puis, trois mois passent sans nouvelle de Momo. Nino et Yuzu sonten froid, la jeune fille s'évertuant à oublier son ami d'enfance. Elle perd alors toutes ses sensations quand elle chante. Nino arrivera-t-elle à reprendre le dessus ?
Ce sixième tome montre une sorte de schéma que suit Ryoko Fukuyama. A chaque fois qu'elle aborde un concert/représentation, elle accélère le rythme et nous offre des moments bourrés d'émotions et de tensions. Et entre, elle se permet des moments de relâchements pour développer les personnes et leurs relations. Ici,on s'intéresse principalement à la formation du couple Mio et Haruyoshi, mais aussi au départ de Momo et à ses répercussions. Et n'oublions pas Kuro qui commence enfin à prendre un peu de relief.
Le passage à vide de Nino suite au départ de Momo est assez intéressant. Car il permet à la jeune fille de réfléchir sur elle mais aussi à certains rapprochements avec d'autres personnages, comme Mio. Il permet aussi de développer le lien qu'elle a avec Yuzu, notamment une certaine scène de jalousie qui nous interpelle. Car si on pensait la relation entre les deux assez improbable, cette scène laisse entrevoir un certain espoir pour Yuzu.
En parlant de Yuzu, une conversation avec sa mère au début du tome ne présage rien de bon. Celle-ci étant prête à tout pour éloigner son fils de la musique, difficile de savoir qu'elle est la contrepartie qu'elle lui a demandé, mais on s'attend au pire.
En tout cas, il faut remercier Ryoko Fukuyama pour une chose : si on retrouve ici un triangle amoureux (et même plusieurs) comme dans quasi tous les shôjos, force est de constater qu'on est loin des clichés habituels. Ici, pas de combat de coqs entre les deux garçons où l'avis de la fille ne compterait quasi que pour des prunes. Pas de rivale féminine caricatural n'agissant qu'avec des coups bas. Ici, les personnages ont des relations compliquées, mais il n'y a pas de haine. Nos personnages savent faire la part des choses, il n'y a qu'àvoir l'entente plus ou moins cordiale entre Momo et Yuzu (noter bien le plus ou moins) ou le comportement de Mio envers Nino. Et je peux vous dire que dans l'espace de schéma que nous sortent de plus en plus de shôjo, cela fait vraiment du bien.
En ce qui concerne l'édition, quelques fautes de la part de Glénat, avec souvent des fautes de frappes pour le nom de « Mio » qui se transforme deux ou trois fois en « Moi ». Et on peut également noter une bulle avec un texte en double, ce qui n'aurait pas du être le cas. Ce genre d'erreurs peut arriver, mais elles s'accumulent dans ce tome, alors on espère que cela ne se reproduira pas dans les tomes suivants.
Puis, trois mois passent sans nouvelle de Momo. Nino et Yuzu sonten froid, la jeune fille s'évertuant à oublier son ami d'enfance. Elle perd alors toutes ses sensations quand elle chante. Nino arrivera-t-elle à reprendre le dessus ?
Ce sixième tome montre une sorte de schéma que suit Ryoko Fukuyama. A chaque fois qu'elle aborde un concert/représentation, elle accélère le rythme et nous offre des moments bourrés d'émotions et de tensions. Et entre, elle se permet des moments de relâchements pour développer les personnes et leurs relations. Ici,on s'intéresse principalement à la formation du couple Mio et Haruyoshi, mais aussi au départ de Momo et à ses répercussions. Et n'oublions pas Kuro qui commence enfin à prendre un peu de relief.
Le passage à vide de Nino suite au départ de Momo est assez intéressant. Car il permet à la jeune fille de réfléchir sur elle mais aussi à certains rapprochements avec d'autres personnages, comme Mio. Il permet aussi de développer le lien qu'elle a avec Yuzu, notamment une certaine scène de jalousie qui nous interpelle. Car si on pensait la relation entre les deux assez improbable, cette scène laisse entrevoir un certain espoir pour Yuzu.
En parlant de Yuzu, une conversation avec sa mère au début du tome ne présage rien de bon. Celle-ci étant prête à tout pour éloigner son fils de la musique, difficile de savoir qu'elle est la contrepartie qu'elle lui a demandé, mais on s'attend au pire.
En tout cas, il faut remercier Ryoko Fukuyama pour une chose : si on retrouve ici un triangle amoureux (et même plusieurs) comme dans quasi tous les shôjos, force est de constater qu'on est loin des clichés habituels. Ici, pas de combat de coqs entre les deux garçons où l'avis de la fille ne compterait quasi que pour des prunes. Pas de rivale féminine caricatural n'agissant qu'avec des coups bas. Ici, les personnages ont des relations compliquées, mais il n'y a pas de haine. Nos personnages savent faire la part des choses, il n'y a qu'àvoir l'entente plus ou moins cordiale entre Momo et Yuzu (noter bien le plus ou moins) ou le comportement de Mio envers Nino. Et je peux vous dire que dans l'espace de schéma que nous sortent de plus en plus de shôjo, cela fait vraiment du bien.
En ce qui concerne l'édition, quelques fautes de la part de Glénat, avec souvent des fautes de frappes pour le nom de « Mio » qui se transforme deux ou trois fois en « Moi ». Et on peut également noter une bulle avec un texte en double, ce qui n'aurait pas du être le cas. Ce genre d'erreurs peut arriver, mais elles s'accumulent dans ce tome, alors on espère que cela ne se reproduira pas dans les tomes suivants.
En somme, ce sixième tome est toujours très bon et nous permet de souffler un peu, tout en sachant que les choses vont de nouveau s’accélérer dans le tome 7. Les relations entres nos protagonistes se complexifient et on attend avec impatience de les voir encore évoluer.
19/05/2021 