Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 12 Décembre 2008
« Le problème... était en moi. Un monstre sans substance vit dans mon cœur. »
Ce douzième tome marque un petit repos pour notre petit couple. Les tensions familiales s'apaisent, et on ressent ici le goût des moments d'après-disputes. Cela fait toujours du bien lorsque tout cela se tasse, lorsque tout est terminé, même s'il est très difficile de passer aux concessions. Mais tout de même, notre cœur se vide, et la tranquillité prend place.
C'est alors que le lecteur fait la connaissance de Takayuki Kashino, le père de Rei, mais aussi de Sei, son frère jumeau. On connaissait déjà Sei, le Sei si calme, si sage et posé. Mais découvrir le vrai Sei, celui pour qui « les êtres humains ne sont que des tas de viande qui bougent », celui qui, « en dehors de [lui], le seul être humain qu'[il] tolère, c'est Rei. » Ce Sei là est le vrai. Lui qui ne vivait qu'au travers de la violence de Rei. Enfin, voilà qu'on découvre l'âme de Sei.
« Je veux en finir avant d'être écrasé par cet autre moi. »