Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 08 Décembre 2009
Voilà une très belle série haute en couleurs qui commence tout naturellement par un amour naissant. Les deux personnages principaux, Rei Kashino, et Kira Asou, se rencontrent. Apparemment, tout les sépare, mais c'est ainsi qu'ils vont commencer à s'aimer, sous le regard impitoyable du dieu Mars, le dieu de la guerre.
Seulement le premier tome, et déjà beaucoup de sentiments entourent plusieurs personnages! Ici, l'auteure Fuyumi Soryo réussit brillamment à nous faire part de la joie, de la jalousie, de toutes les sensations d'adolescents déjà unis pour de nombreuses épreuves. Ainsi, on assiste à un désir de vengeance qui ne fait que s'accroître, à un sentiment timide qui s'apparente à de l'amour, mais tout de même bien plus modéré et plus noble, que ressent un jeune ami de Kira à son égard, et enfin, à une admiration sans faille qui lie Rei et Kira, et à partir de laquelle ils construiront une relation sûre assise sur des bases solides et fiables.
« C'est vrai que Kashino est excentrique... il agit souvent en dépit du bon sens. Mais je ne ressens pas de méchanceté... ni de perversion. »
Voilà que dès le début du récit, un amour sans limite s'installe déjà dans le coeur de la jeune fille. Ce shôjo est particulièrement mâture, j'oserais dire, en comparaison à beaucoup d'autres. Car au-delà des sentiments amoureux, il offre une réflexion sur les rapports humains que n'importe qui est susceptible d'entretenir avec autrui. Ainsi, Rei et Kira, deux personnes tout à fait différentes, qui ont un caractère bien opposé, vont tout de même s'aimer bien vite.
Les monologues de la jeune fille sont presque omniprésents, et nous dévoilent ainsi un panache tout à fait fourni et complet des sentiments qu'une jeune fille de son âge et de son caractère est capable de ressentir. Le lecteur entre alors dans ses pensées, qui peuvent lui montrer la vie beaucoup plus belle, mais également beaucoup plus triste qu'il ne la voit jusqu'à aujourd'hui.
« Je sais que le mal existe dans ce monde. Tordu, insidieux, au-delà de toute rédemption...même si on essaie de le dissimuler, il finit toujours par suinter comme du venin... en répandant une odeur écœurante. »
Enfin, au-delà de l'histoire d'amour, Mars nous ouvre les portes d'un monde soucieux des apparences, que deux jeunes adolescents défient main dans la main. C'est ainsi que la tristesse apparaît sans cesse en fond de toile, et malgré un premier tome assez optimiste, elle reste omniprésente, et un goût de mélancolie nous reste après notre lecture.
Pour finir, les dessins de ce manga sont particulièrement réussis. En particulier, la passion de Rei pour la moto est un atout essentiel au dessin. Même si ce sport paraîtra peut-être inapproprié pour certains lecteurs, il donne une pointe de dynamisme non négligeable, une impression d'infini et d'immortalité dans le personnage de Rei, et dans celui de Kira. C'est ainsi que Fuyumi Soryo réussit à allier la douceur des traits des personnages à un engin très dur et masculin, qu'est la moto de sport.
« Il était tellement beau quand il a embrassé la statue de Mars dans ce soleil couchant rouge comme un incendie... Il l'a sûrement fait comme ça, pour rire, mais... ça m'a vraiment bouleversée. »
Lovehina
Seulement le premier tome, et déjà beaucoup de sentiments entourent plusieurs personnages! Ici, l'auteure Fuyumi Soryo réussit brillamment à nous faire part de la joie, de la jalousie, de toutes les sensations d'adolescents déjà unis pour de nombreuses épreuves. Ainsi, on assiste à un désir de vengeance qui ne fait que s'accroître, à un sentiment timide qui s'apparente à de l'amour, mais tout de même bien plus modéré et plus noble, que ressent un jeune ami de Kira à son égard, et enfin, à une admiration sans faille qui lie Rei et Kira, et à partir de laquelle ils construiront une relation sûre assise sur des bases solides et fiables.
« C'est vrai que Kashino est excentrique... il agit souvent en dépit du bon sens. Mais je ne ressens pas de méchanceté... ni de perversion. »
Voilà que dès le début du récit, un amour sans limite s'installe déjà dans le coeur de la jeune fille. Ce shôjo est particulièrement mâture, j'oserais dire, en comparaison à beaucoup d'autres. Car au-delà des sentiments amoureux, il offre une réflexion sur les rapports humains que n'importe qui est susceptible d'entretenir avec autrui. Ainsi, Rei et Kira, deux personnes tout à fait différentes, qui ont un caractère bien opposé, vont tout de même s'aimer bien vite.
Les monologues de la jeune fille sont presque omniprésents, et nous dévoilent ainsi un panache tout à fait fourni et complet des sentiments qu'une jeune fille de son âge et de son caractère est capable de ressentir. Le lecteur entre alors dans ses pensées, qui peuvent lui montrer la vie beaucoup plus belle, mais également beaucoup plus triste qu'il ne la voit jusqu'à aujourd'hui.
« Je sais que le mal existe dans ce monde. Tordu, insidieux, au-delà de toute rédemption...même si on essaie de le dissimuler, il finit toujours par suinter comme du venin... en répandant une odeur écœurante. »
Enfin, au-delà de l'histoire d'amour, Mars nous ouvre les portes d'un monde soucieux des apparences, que deux jeunes adolescents défient main dans la main. C'est ainsi que la tristesse apparaît sans cesse en fond de toile, et malgré un premier tome assez optimiste, elle reste omniprésente, et un goût de mélancolie nous reste après notre lecture.
Pour finir, les dessins de ce manga sont particulièrement réussis. En particulier, la passion de Rei pour la moto est un atout essentiel au dessin. Même si ce sport paraîtra peut-être inapproprié pour certains lecteurs, il donne une pointe de dynamisme non négligeable, une impression d'infini et d'immortalité dans le personnage de Rei, et dans celui de Kira. C'est ainsi que Fuyumi Soryo réussit à allier la douceur des traits des personnages à un engin très dur et masculin, qu'est la moto de sport.
« Il était tellement beau quand il a embrassé la statue de Mars dans ce soleil couchant rouge comme un incendie... Il l'a sûrement fait comme ça, pour rire, mais... ça m'a vraiment bouleversée. »
Lovehina
06/11/2024 
