Mao Vol.18 - Manga

Mao Vol.18 : Critiques

Mao

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 23 Octobre 2024

Accompagné de Kamon, Hyakka a fini par retrouver la trace du coffre à monstres au sein d'une pension pour filles. Mais hélas, cette arme magique, qui a auparavant tué nombre de personnes au hasard dans la capitale, a déjà transformé la directrice et l'intendante des lieux en ayakashis sanguinaires et prêts à massacrer toutes les jeunes filles de l'établissement. Arrivant à la rescousse pour épauler leurs compagnons, Mao, Nanoka et Otoya vont rapidement découvrir un spectacle macabre et cauchemardesque... Et comme si ça ne suffisait pas, Renji et Sasuga sont aussi là dans le but de s'emparer du coffre pour le compte du nouveau clan Goko !

Entamée dans le volume précédent, cette sinistre et mortelle affaire occupe encore ici quelques dizaines de pages, pour un résultat très convaincant. Ayant déjà prouvé au fil de sa carrière qu'elle peut aussi être très à l'aise avec l'horreur (ne serait-ce que dans sa série Mermaid Forest), Rumiko Takahashi n'a aucune difficulté à entretenir ici une atmosphère très macabre et inquiétante, entre des vies innocentes massacrées à la pelle, et les capacités d'une force ennemie qui est capable non seulement de transformer en monstre tout être vivant touchant sa soie, mais aussi de manipuler les cadavres. le résultat est garanti et permet un affrontement assez tendu, d'autant plus que les membres du nouveau clan Goko s'en mêlent et ne sont pas là pour faire de la figuration. A l'arrivée, toute cette séquence permet aussi des retrouvailles entre certains personnages, tandis que l'on n'a sans doute pas fin d'entendre parler de ce sinistre coffre dans l'histoire.

Après ça, la suite du tome n'est pas en reste,en revenant un peu plus sur le cas de Kagari. Tandis que Nanoka poursuit son apprentissage pour bien maîtriser Akanemaru, une nouvelle affaire éclater en impliquant la jeune membre du nouveau clan Goko, cette dernière devant s'entraîner et faire ses preuves, quitte à s'en prendre à sa propre grande soeur Ayame. Au-delà du nouvel affrontement que cela entraîne, cette phase est surtout intéressante pour ce qu'elle a à nous dire sur les relations très difficiles entre les deux soeurs, sur une Ayame très sévère mais peut-être pas méchante, sur la volonté de Kagari de trouver sa place malgré son sale caractère et ses nombreuses fourberies... mais est-ce vraiment au sein du clan Goko, où elle n'est sans doute qu'un pantin sacrifiable, qu'elle pourra montrer sa valeur ? Elle a beau avoir une personnalité souvent détestable, Kagari est un personnage que l'on se surprendrait presque à apprécier, car on devine bien qu'elle n'est pas bêtement méchante et qu'il y a en elle nombre de doutes. Reste à voir, désormais, comment elle évoluera, et si elle restera toujours fidèle au clan Goko.

Enfin, en entamant une nouvelle affaire au coeur d'un village perdu pratiquant encore des sacrifices humains, la dernière partie du volume se fait assez prometteuse en terme d'ambiance, mais aussi en faisant écho au passé d'un personnage jusque-là discret et s'affichant joliment sur la jaquette: Tenko, sur qui on a naturellement envie d'en découvrir un petit peu plus.

A l'arrivée, on est ici sur un volume très immersif et prenant. En plus de maîtriser ses différentes ambiances et sa narration, Rumiko Takahashi sait profiter de tout ça pour accentuer des développements et enjeux autour de certains personnages,donnant lieu à un divertissement bien équilibré.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs