Maître des livres (le) Vol.9 - Actualité manga
Maître des livres (le) Vol.9 - Manga

Maître des livres (le) Vol.9 : Critiques

Toshokan no Aruji

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 25 Octobre 2016

Tandis qu'à l'école Shota et ses camarades préparent une représentation de Peter Pan, du côté d'Emma, la mère de Chris, c'est le coup de blues : elle se sent perdue au Japon, pays dont elle ne comprend pas la langue, et se désespère de voir sa fille s'adapter de mieux en mieux, comme si elle s'éloignait d'elle... Contre toute attente, un livre dont elle va réentendre parler risque de la bouleverser... Entrecroisant toujours à merveille ses personnages (de Shota à Emma en passant par Chris, Mana...), Umiharu Shinohara livre une première partie de volume très plaisante dans sa façon de mettre en valeur les facettes les moins connues et, peut-être, les plus tristes de la célèbre histoire Peter Pan, en insistant sur le rôle des parents dans ce récit et sur leur sentiment d'abandon, leur inquiétude. En plus d'éventuellement faire redécouvrir cette oeuvre sous un angle méconnu, l'auteur, à travers le cas d'Emma, nous montre à nouveau à quel point les livres peuvent chambouler une vie et nous pousser à nous interroger sur nous-mêmes.

La suite du tome possède un côté un peu plus terre à terre, dans la mesure où elle s'intéresse à la femme travaillant à la bibliothèque municipale qui avait précédemment aidé Mizuho. Et celle-ci a une annonce on ne peut plus étonnante à faire ! Tout en faisant intervenir d'autres visages bien connus (comme la patronne de la Rose Trémière qui est toujours un bonheur à revoir), Shinohara s'intéresse un peu plus ici aux spécificités d'une bibliothèque municipale, à certaines de ses conditions de travail, à ses relations entre employés... tout en faisant ressortir en parallèle le charme d'une bibliothèque comme la Rose Trémière en tant que lieu ayant une ambiance bien à lui et où ne cessent de se croiser les vies.

Quant à la fin du volume, elle confronte Miyamoto à deux de ses amis, dont un que l'on connaît déjà. En comptant en plus la présence de la toujours aussi vive collègue de Moyamoto, Shinohara utilise habilement le cadre de la bibliothèque et des livres pour approfondir quelque peut l'homme qui vient si souvent en aide à la Rose Trémière, nous faisant mieux comprendre pourquoi il est ami avec deux hommes somme toute bien différents de lui et se chamaillant souvent.

Le talent de l'auteur est de continuellement parvenir à renouveler ses situations, à tisser une toile de relations autour du cadre de la bibliothèque et des livres. Et ça fonctionne toujours aussi bien après 9 tomes !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs