Maître des livres (le) Vol.5 - Actualité manga
Maître des livres (le) Vol.5 - Manga

Maître des livres (le) Vol.5 : Critiques

Toshokan no Aruji

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 03 Septembre 2015

La bibliothèque de la Rose Trémière, lieu de rencontres, est à nouveau le théâtre de divers rebondissements !
Alors que Léo Yoshikawa vient apprendre à Mikoshiba et aux autres qu'il sera bientôt grand frère, l'heureuse nouvelle est entendue par Risa, la fille de Kaneko, qui souhaite alors elle aussi avoir un petit frère ou une petite soeur... et décide de se mettre en quête de son papa pour ça ! Ce début de volume est ainsi l'occasion de suivre la petite aventure de cette adorable fillette, bientôt épaulée par Isaki, et pendant que sa mère s'inquiète pour elle. Habituellement si calme et réserve, la petite Risa nous offrira ici un moment attendrissant et amusant, dont elle ressortira quelque peu grandie, vivant sa première sortie seule, se faisant un compagnon de voyage, et tirant des leçons de l'échec de sa quête... comme dans un bon roman d'aventures. C'est aussi l'occasion de mieux souligner et renforcer le lien entre la fillette et sa mère qui la fait si souvent attendre, pour un résultat qui ne fait que peaufiner encore plus les personnages.
Le chapitre suivant, lui, voit Kanda confrontée à une demande atypique tandis que Mikoshiba est absent, car malade. Souhaitant retrouver un livre demandé par une dame âgée, la jolie blonde voit ses recherches rester infructueuses... Ce livre, soi-disant écrit par son défunt mari, existe-t-il réellement ? Quelle réponse devra-t-elle apporter à la cliente pour ne pas la brusquer , en l'absence de Mikoshiba, on apprécie de voir Kanda s'affirmer un peu plus dans ce problème qu'elle devra régler à sa manière... Après tout, les demandes impossibles font aussi partie du travail de bibliothécaire.

C'est néanmoins la suite du tome qui est la plus intéressante, car elle s'intéresse de plus près aux deux principales figures de la Rose Trémière : sa patronne Madame Aoi, et ce cher Mikoshiba.
Au fil de trois chapitres, nous découvrons une facette de la jeunesse de la patronne, alors jolie et très studieuse lycéenne décidée à poursuivre ses études, quitte à s'opposer à son oncle voulant lui trouver un mari. Umiharu Shinohara nous offre une vision intéressante de l'époque d'après-guerre, entre les débuts de l'émancipation féminine au Japon, l'opposition aux anciennes traditions véhiculées notamment par l'oncle et par une connaissance d'Aoi, et les manifestations estudiantines de l'époque. On découvre une Aoi dans le doute, tandis que l'on voit naître son intérêt pour les romans jeunesse à travers une habile exploitation du roman "Deux ans de vacances" de Jules Verne et de ses principaux personnages.
Quant aux deux derniers chapitres, ils entament un focus sur une facette du passé de Mikoshiba, via l'apparition d'un ancien camarade de fac qui va le confronter à ses choix... Il faudra toutefois attendre le prochain volume pour découvrir la suite de cet événement. En attendant, ce cinquième volume est à nouveau très plaisant, car le mangaka y essaie de nouvelles choses et y trouve un certain équilibre entre le petit approfondissement des personnages, le travail de bibliothécaire et l'évocation de classiques de la littérature jeunesse.

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs