Maison du soleil (la) Vol.7 : Critiques

Après le début du 6ème volume qui revenait un peu sur le passé de Daiki et la naissance de ses sentiments pour Mao, l'ouverture de ce 7ème tome fait de même, en s'intéressant de plus près à Radical, alias Mlle Sugimoto. Comment s'est déroulée son arrivée au sein de l'entreprise ? Comment sont nés ses sentiments pour Hiro ? On comprend facilement ce que le jeune homme représente pour elle, jeune femme qui était alors très timide, peu confiante e elle à cause de ses lubies, assez renfermées, et totalement novice avec les garçons. En somme, un focus rapide et efficace, permettant de la comprendre un petit peu plus, et qui arrive au bon moment puisque la situation entre Hiro et elle pourrait évoluer un peu ! En effet, voici les deux employés chargés de préparer le voyage de l'entreprise à Sendai, destination choisie par Sugimoto pour satisfaire sa passion pour Masamune Date (Sendai était sa ville). Et entre les rendez-vous pour préparer ça, et le voyage en lui-même, la jeune femme pourrait enfin avoir l'occasion de prendre son courage à deux mains pour avouer certaines choses à Hiro, tandis que ce dernier, intrigué par certaines paroles de Daiki, pourrait commencer à s'interroger sur ce que sa collègue ressent...

Autant dire que Mao, malgré son amitié avec Sugimoto, voit l'arrivée de ce voyage avec inquiétude ! Mais celui-ci ne démarre qu'en fin de volume, en étant bien entretenu tout au long du tome, grâce aux petites évolutions et interrogations des personnages que Taamo croque toujours aussi bien, sans se précipiter. Et avant le voyage, il se passe aussi pas mal d'autres choses, en tête desquelles la perspective pour Hiro d'aller à la rencontre de sa petite soeur Hina à l'occasion de son passage à Sendai. La dernière manquante dans la maison reste encore assez opaque, et nous aurons visiblement l'occasion de la voir enfin plus sur le devant bientôt. Quelle sera sa réaction devant Hiro ? Voudra-t-elle venir habiter avec lui ?

Mais Hina n'est pas la seule petite soeur en vue dans ce volume, car Mao, sur demande de sa belle-mère, accepte de retourner chez son père pour fêter l'anniversaire de la petite Yui. Ne sachant pas trop comment aborder cette fillette, elle lui offre un cadeau pas top, se morfond...mais prend aussi son courage à deux mains pour mieux connaître cette enfant. Alors, que ressent Yui concernant cette grande soeur soudainement partie ? Une nouvelle fois, Taamo brille dans un passage court, où elle n'a pas besoin de s'étirer pour véhiculer l'essentiel grâce à de beaux dialogues. Et il en est de même concernant la belle-mère et le père de Mao. En partant, la jeune fille n'a-t-elle pas laissé comme un vide, ce même vide qui a frappé Hiro dans le tome précédent ? La prise de conscience du père semble devoir être encore longue, mais clairement, il y a de petites évolutions toujours aussi subtiles.

Bien sûr, Taamo n'oublie pas les autres personnages, comme Chii-chan et Oda. Mais c'est bien Daiki qui est le plus en vue. Avec son sens de l'observation, il comprend vite certaines choses, amène même certains "déclics" (surtout concernant les sentiments de Sugimoto que Hiro ne capte pas), et apporte donc des évolutions, tout en gardant son caractère un peu renfrogné et hautain qui amène quelques répliques bien senties. Surtout, il apparaît clairement désireux de se rapprocher plus de celle qu'il aime, avec à la clé quelques scènes sympathiques.

La mangaka prend toujours autant soin de ses personnages, et ne brusque rien, proposant alors un récit qui peut parfois sembler lent, mais qui s'avère très appliqué. En fin de tome, on pourra apprécier deux petits chapitres bonus plaisant, surtout le deuxième qui se place du point de vue de la membre la plus discrète de la maison: la chienne Croquette !