Maison du soleil (la) Vol.5 - Manga

Maison du soleil (la) Vol.5 : Critiques

Taiyô no ie

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 27 Septembre 2017

"Tu n'aurais pas des sentiments à mon égard ?"


Tels sont les quelques mots que Mao vient maladroitement d'adresser à Hiro pendant le festival, avant de lui dire aussitôt de les oublier. Il faut dire que dans le contexte actuel, la jeune fille est plus troublée que jamais, et qu'elle ne sait pas comment exprimer ce qu'elle ressent sans avoir peur d'être déçue. Mais elle pourrait continuer d'avancer tout doucement, au contact des gens qui l'entourent et qui, eux aussi, se confrontent petit à petit à leurs sentiments. Notre héroïne sait que Mlle Sugimoto, son amie, aime aussi Hiro, et depuis qu'elle a mis les choses au point avec elle les deux demoiselles peinent à rester naturelles. Elle sait aussi qu'Oda éprouve des sentiments pour elle, sentiments qu'il n'a eu aucune hésitation à avouer. Mais c'est encore un autre cas qui marque dès le début du volume : celui de Chii-chan, qui fait un important pas en avant dans sa confrontation à son amour. 


Dans ce volume tout comme dans les précédents, on voit bien que le sentiment amoureux peut s'exprimer de différente manière. Chacun essaie d'avancer à sa manière, et la toute dernière page du tome semble même annoncer encore des complications amoureuses... mais tous se confrontent pour l'instant à une sorte de mur, car chacun a besoin de faire le point et de se laisser le temps d'évoluer.


Se laisser le temps, peut-être est-ce aussi ce dont Mao a besoin sur le plan familial. Alors que Hina affirme ne pas vouloir revenir vivre avec Hiro, et que Daiki prend une grande décision à ce sujet, les tourments de notre héroïne ne peuvent que se renforcer encore. Elle se sent bien en habitant avec Hiro, c'est un fait, mais elle a peur que sa présence ne soit un handicap s'il veut rebâtir des liens avec son frère et sa soeur. Pourtant, Hiro l'accepte comme une petite soeur qu'il connaît depuis toujours, mais face à cette situation Mao envisage de plus en plus sérieusement de vivre seule dans une location, et c'est aussi pour ça qu'elle travaille dans le restaurant à thème médiéval. Mais certains événements pourraient encore la faire évoluer : une rencontre soudaine avec une belle-mère peut-être loin d'être aussi superficielle que prévue, et quelques mots de Hiro.


L'histoire avance doucement, les personnages évoluent à leur rythme, sans grand chambardement. Et dans tout ça, on appréciera toujours autant la chaleur que dégagent parfois les planches, ainsi que la bienveillance que se portent les personnages, que ce soit par exemple Hiro vis-à-vis de Mao, Oda qui ne sait pas comment répondre à Chii-chan sans lui faire de la peine, Chii-chan qui épaule Mao dans sa recherche d'une location, ou même l'entente étonnamment bonne qui s'installe naturellement entre Mao et Daiki.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction