Magie d'Opale (la) Vol.5 : Critiques

Depuis l’épisode de l’infirmerie, hors de question pour Cello d’y retourner ! Cette motivation lui suffit pour mettre du cœur à l’ouvrage et travailler suffisamment consciencieusement pour ne pas avoir besoin des soins de Guel. Les deux jeunes gens s’évitent alors avec soin et application, ce qui renforce le sentiment de malaise grandissant. Le lecteur, lui, se réjouit fortement de ce revirement, en se disant que l’amour entre enfin dans le quotidien un peu ennuyeux de Cello, et que des bouleversements sont à prévoir ! Mais même cela, l’auteur arrive à le rendre très doux, naturel et dans la logique des choses. Très lent, aussi, puisqu’il ne se passe pas grand-chose entre Cello et son professeur … On apprécie beaucoup l’épisode du mariage, avant quoi la jeune fille a découvert ses sentiments pour Guel, et pendant lequel Cello prend les devants. Toutefois, on aime beaucoup moins les mésaventures de Guel avec son intoxication à la fleur, ce qui n’apporte pas grand-chose si ce n’est une morale de professeur très mal placée.

Enfin un peu de romantisme et de douceur sentimentale dans ce manga, qui commençait sérieusement à nous lasser, n’ayant plus à son actif que sa poésie et son charme décalé. Le fait que les oiseaux soient bien exploités en fin de volume donne un peu plus de relief à cet opus, qui prend en compte ces volatiles si important sur l’île d’Opale. Olga est toujours plus attendrissante et intéressante, bien qu’en parallèle Yoyo peine à nous passionner. En quelques mots, il ne se passe encore pratiquement rien dans ce tome, et bien que cela soit une des qualités du titre, cela ne permettra plus à la série de véritablement séduire ses lecteurs. Les quelques soupçons d’amour sont attendrissants mais sans plus, et on en aurait aimé beaucoup plus, autant de la part de Guel que de la part de Cello ! C’est en restant un peu sur notre faim que l’on referme ce manga, en espérant que le prochain et dernier volume va apporter un peu plus de consistance à cette relation à peine née et déjà habituelle.