Magical girl of the end Vol.16 : Critiques

Sous le joug de Rei Kurorogi, l'ordre mondial a été complètement remodelé... enfin pour ce qu'il reste du monde. Toutes les dimensions et toutes les époques ont été annihilées, et par la même occasion l'humanité à propre parler a aussi été rayée. Il ne reste absolument plus rien de l'univers tel qu'il était connu, et seul subsiste le petit monde où Kurorogi a bâti son utopie, en s'érigeant en dieu absolu d'une toute petite parcelle d'humains" qu'il contrôle tous. Tous ? Pas tout à fait. Car à l'issue de la cérémonie qui a amené ce renversement de l'univers, Reiru Muroku, Kii Kogami et Tsukune Fukumoto sont toujours là, bientôt rejoints par ceux qui furent les héros de la 2e partie dans le futur: Shinobu Shirokane et Mikano Hanakai. L'humanité et l'univers entier ont disparu... et pourtant, il reste peut-être une ultime solution pour tout réparer. Une solution où Tsukune pourrait être l'élément central, et qui ne pourra pas s'accomplir sans sacrifices.

Ce fut une qualité de Magical Girl of the End depuis ses débuts: Kentarô Satô a toujours su maintenir un rythme effréné ainsi que de nombreux rebondissements rendant son scénario toujours plus complexe et fou dans son genre. Pour son final, le mangaka ne change aucunement de cap, en proposant des derniers événements grandiloquents (la refonte complète de l'univers, rien que ça), où il a vraiment le mérite d'exploiter son concept jusque dans ses dernières limites. Pourtant, cette fois-ci, on pourra lui reprocher quelques petites choses: des éléments un peu précipités parfois, certains personnages dont le rôle n'est pas assez en vue, et un chapitre final un peu rapide. Et pourtant, au bout du compte, difficile de ressortir déçu dans ce volume final, tant le mangaka a à coeur de bien tout refermer, d'offrir une vraie fin, qui plus est en effectuant quelques choix dramatiques qui évitent une conclusion toute blanche ou toute noire.

On referme donc l'ultime opus de Magical Girl of the End en étant dans l'ensemble satisfait. Rendant son récit toujours plus fou tout en gardant une certaine cohérence, Kentarô Satô est allé au bout de ses idées sans se limiter, en étant parfois difficile à suivre, mais en proposant à l'arrivée une série qui fut souvent bien barrée et jouissive.