Magical Girl Holy Shit Vol.10 : Critiques

Actuellement logées chez Annabelle aux Etats-Unis pour préparer de plus belle leur affrontement suivant contre de nouveaux stremons, Kayo, Nako, Kyôka et les créatures les accompagnant sont surtout préoccupées par une chose dans l'immédiat: comment diable notre héroïne peut-elle se transformer alors qu'elle a été privée de ce qui est censé être sa source de pouvoir ? Sont-ce ses sentiments négatifs qui permettent ça ? Pour essayer de comprendre ça et éviter que Kayo se transforme un jour en stremon, il faut tout d'abord que notre héroïne parvienne à lutter contre sa propre énergie négative pour la contrôler, et donc comprendre d'où vient cette négativité. Et dès lors que les autres filles lui demandent si elle a déjà été confrontée à la perte d'êtres chers par le passé, c'est un souvenirs douloureux qui semble revenir à sa mémoire avec fracas, pour un résultat intéressant puisque l'on entrevoit encore quelque chose de nouveau sur notre héroïne et son passé. Une nouvelle énigme s'installe en la disparition irrésolue de Rui Shindô, tandis que de son côté Kyôka montre aussi quelque chose d'assez étonnant.

Mais pour en apprendre encore plus sur Kayo, c'est au japon qu'il va falloir aller chercher, dès lors que Masanido et Shibasaki sont pris à parti par un redoutable teuracré. Et même si Shibasaki étonnera de façon assez délectable en montrant sa force derrière son idiotie, c'est bien grâce à l'intervention du père de Kayo et d'une ieud que les deux garçons doivent en partie leur salut, tous deux se retrouvant alors au beau milieu de surprenantes négociations entre leurs deux sauveurs. Et ces négociations n'auront rien d'anecdotique puisque, en plus de laisser entrevoir une possible alliance détonante, elles aboutissent surtout sur de nouvelles révélations capitales, à la fois sur l'objectif ultime du paternel de notre héroïne et sur l'origine des pouvoirs de Kayo.

Poursuivant la montée d'intérêt déjà entamée dans le volume précédent, ce tome se révèle alors assez riche, mais évidemment Souryu n'y oublie jamais sa part plus comique, toujours aussi efficace entre les nombreuses sautes d'humeurs bourrines de Kayo et la délicieuse débilité du binôme Masanido/Shibasaki qui semble bien souvent à l'ouest. On espère bien que le mangaka poursuivra sur ce bon cocktail, car ce 10e opus fait clairement monter nos attentes !