Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 25 Octobre 2019
L'exploration d'Ilbru, l'étonnant village des ombres au 6 niveau, se poursuit pour nos jeunes héros. Tandis que Légu a fait une étrange rencontre en la personne de Faputa puis se retrouve traqué par un hippogriffe, Nanachi semble avoir fait un choix inquiétant. Quant à Rico, elle ignore où sont passés ses deux amis. Et quand elle retrouve enfin la piste de Nanachi, c'est pour découvrir que celui-ci a pris une décision qui semble irréversible et bien difficile...
Ce septième volume se centre essentiellement sur le parcours de Rico pour retrouver ses deux compagnons, et cela passe avant tout par une poursuite de la découverte de cet étonnant village, de ses habitants, de son fonctionnement... Au fil d'un tome où les seuls reproches que l'on pourrait faire concernent certains moments peu clairs (l'auteur allant souvent vite) et surtout quelques nouvelles petites choses qui ne sont pas du meilleur goût autour de Rico (heureusement que c'est discret et que ça ne dure jamais, mais bon), Akihito Tsukushi continue de pas mal captiver dans ce qu'il développe, que ce soit visuellement au travers de nouveaux designs pleins d'imagination, ou au niveau de son récit-même puisque Rico ne reste pas statique. Elle fait de nouvelles rencontres, attachantes comme Maaah qui s'affiche en jaquette avec elle, intrigantes comme la captive Veroelko, sans oublier plusieurs villageois bien campés dont certain(e)s parlent même en partie la même langue que notre héroïne, ce qui lui facilitera certaines choses dans ce petit univers où la communication est rendue délicate. La fillette a alors l'occasion d'apprendre certaines bases du langage si unique de ces villageois, l'auteur travaillant plutôt bien cet aspect. Egalement, elle a encore l'occasion de tester d'autres mets étonnants de cet endroit, d'en apprendre un peu plus sur le fonctionnement des lieux et sa naissance, notamment via l'existence des trois sages...
Il y a ainsi toujours un bon parfum de découverte et d'exploration, même si en filigranes bien des choses laissent deviner une part plus sombre en Ilbru. Une part plus sombre que la fillette va surtout commencer à tâter dès ses retrouvailles avec Nanachi, qui a fait un choix bien douloureux, encore rattrapé par son passé, dans ce village où les rêves peuvent être exaucés si l'on y met la valeur adéquate... C'est également une étrange "fête" qui, dans la dernière partie du volume, redynamise un peu les choses, en annonçant surtout une suite intéressant, entre autres autour de Faputa, de son rôle, de l'acte qu'elle commet, de ce qu'elle semble connaître de Légu, et de ses desseins peut-être plus inquiétants que prévu...
Dans l'ensemble, Made in Abyss reste donc une lecture efficace, portée par tout ce que le mangaka imagine dans son univers aussi fascinant que dur et étrange. L'arc à Ilbru se poursuit de manière intéressante, mais la suite risque de le faire réellement décoller.
Ce septième volume se centre essentiellement sur le parcours de Rico pour retrouver ses deux compagnons, et cela passe avant tout par une poursuite de la découverte de cet étonnant village, de ses habitants, de son fonctionnement... Au fil d'un tome où les seuls reproches que l'on pourrait faire concernent certains moments peu clairs (l'auteur allant souvent vite) et surtout quelques nouvelles petites choses qui ne sont pas du meilleur goût autour de Rico (heureusement que c'est discret et que ça ne dure jamais, mais bon), Akihito Tsukushi continue de pas mal captiver dans ce qu'il développe, que ce soit visuellement au travers de nouveaux designs pleins d'imagination, ou au niveau de son récit-même puisque Rico ne reste pas statique. Elle fait de nouvelles rencontres, attachantes comme Maaah qui s'affiche en jaquette avec elle, intrigantes comme la captive Veroelko, sans oublier plusieurs villageois bien campés dont certain(e)s parlent même en partie la même langue que notre héroïne, ce qui lui facilitera certaines choses dans ce petit univers où la communication est rendue délicate. La fillette a alors l'occasion d'apprendre certaines bases du langage si unique de ces villageois, l'auteur travaillant plutôt bien cet aspect. Egalement, elle a encore l'occasion de tester d'autres mets étonnants de cet endroit, d'en apprendre un peu plus sur le fonctionnement des lieux et sa naissance, notamment via l'existence des trois sages...
Il y a ainsi toujours un bon parfum de découverte et d'exploration, même si en filigranes bien des choses laissent deviner une part plus sombre en Ilbru. Une part plus sombre que la fillette va surtout commencer à tâter dès ses retrouvailles avec Nanachi, qui a fait un choix bien douloureux, encore rattrapé par son passé, dans ce village où les rêves peuvent être exaucés si l'on y met la valeur adéquate... C'est également une étrange "fête" qui, dans la dernière partie du volume, redynamise un peu les choses, en annonçant surtout une suite intéressant, entre autres autour de Faputa, de son rôle, de l'acte qu'elle commet, de ce qu'elle semble connaître de Légu, et de ses desseins peut-être plus inquiétants que prévu...
Dans l'ensemble, Made in Abyss reste donc une lecture efficace, portée par tout ce que le mangaka imagine dans son univers aussi fascinant que dur et étrange. L'arc à Ilbru se poursuit de manière intéressante, mais la suite risque de le faire réellement décoller.
28/06/2024 
