Ma vie dans les bois Vol.5 - Actualité manga
Ma vie dans les bois Vol.5 - Manga

Ma vie dans les bois Vol.5 : Critiques

Manga Shinshirakawa Genjin Upa!

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 05 Septembre 2018

Au fil des ans et de différents apprentissages, le mangaka Shin Morimura se montre de plus en plus à l'aise dans sa vie en autarcie, uniquement aux côtés de son épouse et de leurs différents animaux... Mais en apercevant un chiot terre-neuve lui rappelant Hime dans une animalerie, ne risque-t-il pas de craquer et de vouloir un compagnon supplémentaire, une sorte de petit frère pour Tasuke ? Qui plus est, ce nouveau toutou ne sera pas le seul nouveau pensionnaire du mangaka sur son domaine... à ceci près que les autres animaux qui débarquent sont plus envahissants, et loin d'être amicaux !


Après un excellent tome 4 qui revenait sur la triple catastrophe de mars 2011 vécue du point de vue de l'auteur, ce 5e volume de Ma vie dans les bois se consacre donc en partie à la faine qui entoure Morimura, que celle-ci soit domestique ou sauvage. Côté domestique, le mangaka entame le volume sur l'arrivée de son nouveau chien, et en profite pour proposer diverses petites choses: un parallèle entre chats et chiens, leur avis à lui et son épouse sur les animaleries, la responsabilité dans laquelle on se doit de s'engager quand on adopte un animal, l'acclimatation du nouveau toutou Eikichi (notamment auprès de Tasuke)... Le tout ouvre le volume sur une tonalité un peu plus joyeuse tout compte fait. L'auteur propose aussi, plus tard, un chapitre revenant sur la vie d'une poule de façon muette, assez intéressant à parcourir sans forcément amener du neuf (les poules ayant déjà été pas mal traitées par l'auteur auparavant). Et côté sauvage, Morimura doit non seulement se confronter brièvement à des envahisseurs juste venus dévorer leurs "tomates douces", mais aussi, et surtout observer l'irruption d'abeilles et de frelons ! Et si les abeilles peuvent être accueillies avec joie, car elles restent plus pacifiques et ont des avantages (en plus d'être le symbole d'une nature en bonne santé), il en est tout autre pour les frelons, qu'ils soient jaunes ou géants ! Tout en évoquant le problème qu'engendre l'invasion de ces insectes très agressifs, le mangaka en profite aussi pour aborder un petit peu les caractéristiques de ces animaux.


Reste qu'une bonne partie du volume se consacre surtout à un autre élément: la pêche. Shin Morumura l'a déjà évoquée un peu par le passé, mais cette fois-ci il choisit de décortiquer un peu plus cette pratique à travers son désir de progresser auprès de son "mentor", Kanno. Son envie de pêche en rivière va alors le pousser, sous la "supervision" de Kanno, à découvrir les prouesses des cannes à pêche en bambou, et à en fabriquer par lui-même étape par étape. Trouver les bonnes tiges de bambou, les couper convenablement, les cuire pour les rendre plus droites... et avoir beaucoup de patience pour les laisser sécher, sont quelques une des étapes que l'auteur se fait un plaisir de décortiquer, non sans quelques longueurs, mais avec une manière assez didactique. Le tout est également ponctué de quelques exemples et conseils de techniques de pêche, qui là aussi pourront paraître parfois longuets, mais n'en restent pas moins intéressants.


Ponctué de petits conseils et d'informations utiles, le parcours de Morimura dans sa nature reste donc, dans l'ensemble, toujours aussi séduisant à suivre. L'auteur sait encore trouver un ton assez simple et enrichissant, tout en ponctuant les choses de quelques notes d'humour quand il le faut.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14.5 20
Note de la rédaction