Ma Femme est une étudiante Vol.9 : Critiques

Hiyoko Brand Okusama ha Joshi kousei

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 31 Mai 2013

Suite au départ de Toru, le club de cinéma a besoin de nouvelles recrues, et Keitaro, un nouveau venu, organise alors un concours visant à élire la fille la plus sexy du club. Sur cette base complètement débile, Hiyoko Kobayashi offre du fan service basique, qui est toutefois l'occasion de voir cette chère Kasumi comme on ne l'avait jamais vue, bien loin de l'image de binoclarde qu'elle renvoie habituellement. On se dit alors que ça va enfin être l'occasion de mettre en avant la meilleure amie d'Asami, mais finalement tout tourne au pétard mouillé, tout juste bon à présenter de manière très facile nos héroïnes dans des position des tenues un brin scabreuses.

Ce petit arc du concours se termine donc rapidement, sans faire ressortir grand chose, si ce n'est le sex-appeal insoupçonné de Kasumi, qu'Erozaki tente difficilement de nier dans la suite du tome, tandis que s'entame une nouvelle partie avec l'arrivée d'un nouveau personnage : Aya Sakuragi, une camarade de classe d'Asami qui sympathise avec elle. Expérimentée dans le domaine du sexe et fortement attirée par les hommes mûrs qui lui renvoient l'image d'un père aimant qu'elle n'a pas vu depuis des années, la jeune fille finit par jeter son dévolu sur... tadam, Kyosuke...

On ne le cachera pas, les rebondissements autour d'Aya tombent dans la stupidité dès que celle-ci décide de s'attaquer à Kyosuke. C'est facile, la mangaka n'en fait pas grand chose puisque le délire d'Aya sur Kyosuke s'achève vite après quelques passages prétextes à du fan-service basique, et on se contente alors de suivre ce nouveau personnage, complètement irritant dans ces facilités qu'elle amène et dans son caractère de pupute (elle se prétend amie d'Asami, mais essaie de lui piquer son mec), mais en me^me temps un brin intéressant dans le father-complex qu'elle semble avoir. Il faudra alors dépasser quelques sous-entendus incestueux bizarres pur ensuite tomber sur un final vaguement poignant, dès lors d'Aya retrouve enfin son père, pour une rencontre père/fille que le demoiselle n'imaginait pas ainsi, et qui a le mérite de sortir très légèrement la série de sa guimauve ambiante.

Hormis ce final assez prévisible mais sortant un tant soit peu de la routine de la série, ce neuvième tome reste dans cette habituelle médiocrité ambiante. Tout est bateau, mal amené, seul le trait de l'auteure sauve vaguement les meubles, mais même lui tend à lasser. Il faut aussi dire que la traduction reste asse désespérante, entre de nombreuses tournure poussives et des petits incohérences (un coup on nous dit qu'Asami est à la fac, un coup la miss se retrouve en première).


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
8 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs