Ma Femme est une étudiante Vol.2 : Critiques

Hiyoko Brand Okusama ha Joshi kousei

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 29 Mars 2013

Après un premier volume en forme de one-shot fait de petits chapitres à thème indépendants, ce deuxième volume s'ouvre sur quelques en couleur mettant Asami dans diverses situations aptes à faire monter la libido de ces messieurs, avant d'enfin nous plonger bel et bien dans l'histoire... pour peu que l'on puisse appeler ça une histoire, bien entendu.

On retrouve donc notre chère Asami, l'étudiante naïve qui rêve encore et toujours de se faire enfin prendre par son mari, celui-ci étant également son professeur, et étant surtout un homme bien trop sérieux pour oser toucher sa tendre moitié avant qu'elle n'ait fini ses études.
Ainsi se déroule leur vie, partagée entre la guimauve maladive de notre pulpeuse et toujours vierge héroïne, et son mari auquel on aurait bien envie de mettre quelques baffes, histoire de le réveiller. Une vie pas très mouvementée, si ce n'est par l'arrivée de Sakura, leur voisine, une mère célibataire hôtesse de bar qui ferait bien de Kyôsuke le nouveau père de son fils...

Si vous attendiez de forts rebondissements avec l'arrivée de Sakura et de son fils, passez votre chemin, car les nouveaux venus n'amènent que des problèmes superficiels réglés en deux temps trois mouvements, que ce soit en ce qui concerne une possible rivalité amoureuse ou quand Kyôsuke et Asami se retrouvent tous deux au bar à hôtesses suite à un trèèèès gros concours de circonstances paaaas du tout visible des kilomètres à l'avance (nan nan, du tout).
Hormis ceci, quelques sujets classiques sont traités de façon basique, comme l'anniversaire de Kyôsuke, et côté histoire ça reste donc le néant, le lecteur se contentant de suivre une vie quotidienne pas très passionnante car totalement convenue et portée par des rebondissements totalement éculés. Toutefois, on reste amusé par le fils de Sakura, véritable petit obsédé qui ne manque pas de dire tout haut ce que certains lecteurs doivent penser tout bas. Quant à Sakura, elle reste plutôt sympathique, son côté assez jovial et plus mâture venant contrebalancer le caractère guimauve insipide de la trop tendre Asami.

Les formes restent alors le principal atout de la série, tout étant prétexte à Hiyoko Kobayashi pour proposer son héroïne ou d'autres jeunes femmes (comme Sakura ou la camarade de classe d'Asami) dans des postures et des vêtements faisant parfaitement ressortir leur corps généreux tout en flirtant avec quelques fantasmes typiquement masculins. La mangaka croque à nouveau des filles bien en formes et très attirantes, sans non plus tomber dans le voyeurisme total. On reste dans un érotisme prononcé mais à l'ambiance légère.

En somme, Ma femme est une étudiante s'enfonce déjà dans tous les clichés possibles et imaginables sans faire ressortir grand chose, mais heureusement, les dessins charmants de Hiyoko Kobayashi sont là. Reste à voir combien de temps ils parviendront à sauver une série qui se fait déjà assez répétitive. Mais au vu des dernières pages, on peut avoir un petit espoir quant à quelques évolutions dans notre couple vedette.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
11 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs