Love so life Vol.16 : Critiques

Nous voici à l’avant-dernier volume de Love so life. 17 tomes ? Un chiffre parfait pour ce type de série. Une œuvre qui n’a eu de cesse de confirmer toutes ses qualités et qui n’a jamais une seule fois traîné en longueur.

Le grand frère de M. Matsunaga a fait son grand retour. Un grand frère qui est également le père des jumeaux. Dans un premier temps, celui-ci est confronté à la colère et à l’amertume de son petit frère. D’une certaine façon, on a du mal à le lui reprocher. Après tout, son grand frère a abandonné ses enfants, tandis que son petit frère a dû se débrouiller du jour au lendemain pour s’occuper de ses deux neveux. Qu’adviendra-t-il ? Heureusement, Shiharu est là…

Avec beaucoup d’humanisme et de réalisme, Kaede Kouchi traite d’un sujet pour le moins sensible, sans être pour autant trop légère ou trop peu profonde. L’auteure nous dépeint la situation familiale avec justesse et beaucoup de pertinence. Alors que les jumeaux auraient pu souffrir de l’absence de parents et d’être malheureux, ils ont eu la chance d’être très bien entourés, d’être entourés de personnes qui ont fait office de parents et qui leur ont donné tout l’amour nécessaire. Shiharu leur a donné la stabilité et l’affection. M. Matsunaga, quant à lui, leur a donné les moyens de subsistance et de protection les plus vitaux. Cette situation familiale, bien qu’atypique, a permis aux jumeaux de devenir des enfants pleins de joie de vivre et maturité. Ce bonheur qui les a construits va leur permettre de reconnaître leur père et de bien l’accueillir. Shiharu, pour sa part, va pousser le père des deux jumeaux à sortir de sa mélancolie et à vouloir reprendre sa vie en main. Les choses ne seront pas simples. Il le sait. Il devra d’abord se présenter face à ses beaux-parents, à deux doigts d’accueillir définitivement les jumeaux chez eux. Il devra également reprendre une vie plus active et stable.

Kaede Kouchi ne néglige à aucun moment les difficultés familiales, mais nous démontre en même temps que l’environnement dans lequel vivent les jumeaux est suffisamment positif pour permettre la résolution des problèmes intrafamiliaux. De son côté, notre héroïne devra se préparer à sa séparation avec les deux petits bouts de chou. C’est pourquoi Shiharu et M. Matsunaga préparent petit à petit les jumeaux et eux-mêmes à la transition. Eviter une rupture trop brutale, mais ne pas nier la réalité et l’évidence.

La mangaka nous dépeint ainsi tout cela avec beaucoup de fraîcheur et de réalisme. Love so life nous prouve encore une fois toute son excellence. Que peut-on dire d’autre que cela. Tout est déjà dit. Il n’y a plus qu’à attendre la conclusion de cette magnifique série.