Love so life Vol.1 - Actualité manga

Love so life Vol.1 : Critiques

Love so life

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 21 Septembre 2012


Shiharu Nakamura, jeune lycéenne orpheline, devrait profiter pleinement de la vie comme chaque fille de son âge. Pourtant, chaque soir après les cours, elle s’occupe volontairement de petits enfants dans une crèche dans le but de devenir puéricultrice. Ce qui est une routine pour elle (pas pour nous) va être chamboulé par l’arrivée de deux adorables faux jumeaux (une fille et un garçon).

En voyant la couverture de Love so life si mignonne, pleine de couleurs chaleureuses et de joie de vivre, on ne peut qu’être touché. En ouvrant le contenu-même, on remarque rapidement que le titre reflète non sans peine toutes les impressions faites à l’encontre de la couverture. La série respire le bon-vivre, la bonne humeur, la légèreté dans une réalité où les faits ne sont pas des plus simples (une héroïne orpheline, deux jumeaux ayant leur parents disparus, …). A côté de cela, ce présent shojo aborde un thème pas des plus communs, celui de s’occuper de deux enfants au jour le jour. Bien évidemment, on pressent déjà l’odeur de la romance pointer son nez, ce qui est assez logique dans tout shojo. Ainsi, l’œuvre assimile sans aucune peine classicisme de son genre et des sujets moins populaires avec légèreté sans pour autant manquer de profondeur.

Ce qui nous fera, par contre, surtout succomber, c’est la présence des jumeaux des plus choux qui nous font tout bonnement fondre sur place (c’est dans ces moments-là qu’on a envie d’avoir des enfants), veillé par un personnage principal gentil et mûr pour son âge, malgré une vie qui ne l’a pas toujours gâtée. On n’en oublie pas non plus le protagoniste masculin, Seiji Matsunaga, qui a la garde officiel des deux bambins depuis la disparition soudaine du père. De cette « famille » atypique qui vient tout juste de se former, il s’ensuit donc des situations des plus cocasses à suivre tout en gardant une empreinte nostalgique à certains moments. Il est vrai que si on regarde avec un certain recul, il ne se passe rien de bien extraordinaire mais c’est justement parce qu’il ne s’y passe pas grand-chose, que cela fait toute la force et la poigne du titre. Cela illustre aisément la vie qui s’écoule doucement mais sûrement, avec son lot d’événements au quotidien. C’est dans les petites choses qui nous paraissent les plus insignifiantes qu’on y trouve les plus grands moments de bonheur. Il n'en faut pas plus pour avoir une vie pleine et heureuse. Souvent les gens pensent que le bonheur est une chose difficilement accessible, au contraire, elle n’a jamais été autant abordable dans ce volume-ci. Ce manga aussi insouciant que profond nous apprend les choses les plus élémentaires de la vie, tout simplement. Une véritable leçon de vie, de tendresse et de chaleur.

Le dessin est agréable à l’œil sans être extraordinaire, d’un genre très classique pour le shojo. Dans un autre registre, il n’y a rien à reprocher à l’édition de Delcourt, comme d’habitude, accompagnée en prime de pages bonus sur les personnages, qui sont le bienvenu.

En conclusion, Love so life est un shojo sans prétention sur des thématiques fortes, exploitées avec beaucoup de fraîcheur, d’humour et de légèreté mais en conservant une certaine profondeur mélancolique. Un véritable régal de vie !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
titali
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs