Love mission Vol.3 - Actualité manga
Love mission Vol.3 - Manga

Love mission Vol.3 : Critiques

Watashi ni xx Shinasai!

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 11 Février 2019

Chronique 2
  
Yukina perd le fil ! Après une déclaration d’amour surprenante de la part de son cousin et avec l’aveu d’une attirance de 1 % de la part de Shigure elle n’arrive pas à faire une différence entre les deux. Établir une préférence, se dire qu’elle se voit plus avec un tel, elle n’en est incapable. Tout simplement car notre Yukina ne connaît pas ce sentiment d’amour, elle a quelques pincements au cœur, une adrénaline qui monte et un ressenti démesuré sauf que le problème est que les deux garçons lui provoquent cet effet…

Un contraste énorme se dessine ici, nous avons d’un côté l’adorable Akira et de l’autre l’énigmatique Shigure. Malgré que Yukina pense d’avantage à son écriture et sa carrière, il est possible qu’elle commence à développer elle même des sentiments amoureux. Allez savoir pour lequel son cœur commence à battre. Impossible d’avoir la certitude entre les deux. Sans compter qu’une venue va bouleverser la vision du jeu de Yukina, quitte à annoncé à son pion qu’elle n’a plus envie car il ne l’intéresse plus.
Véritable professionnelle, Ema Toyama reflète presque sa propre image à travers Yukina : bien trop occupée à penser écriture et évolution d’histoire qu’elle va en oublier l’essentiel, c’est à dire, ses propres sentiments ! Fini les petits jeux de drague, les câlins ou les gentils mots, à partir de maintenant les garçons doivent se battre pour la jeune fille, ils doivent lui prouver leur amour et surtout à enfin percer la coquille ! Dès là, le tout sera exposé et nous aurons de quoi visualiser la suite.

On ne pourra pas dire que ça soit le meilleur volume de la série mais néanmoins, Love Mission avance à son rythme. Le seul bémol est qu’il se caractérise de plus en plus dans une catégorie réservée aux histoires nunuches… Nous sentons déjà que les mêmes scènes vont se répéter et ce n’est pas vraiment positif. Ce n’est pas pour ça qu’on abandonne, au contraire ! Nous savons ce que vaut Ema Toyama et si un tome est moyen, le prochain sera meilleur.
  
  
Chronique 1
  
Jusqu’à présent, j’ai été un minimum tolérant avec Love Mission, me disant que si je n’adhérais pas particulièrement au manga, c’était probablement en partie dû au fait qu’il ne correspondait pas à mes goûts. Seulement, il arrive un moment où il faut ouvrir les yeux : Love Mission est mauvais.

En considérant le fait que la profondeur et l’intérêt de ce troisième volume correspondent à peu près à ce qu’offrirait un hentai particulièrement graveleux dont on aurait enlevé toutes les scènes touchant de près ou de loin au sexe, on peut avoir une idée assez précise de ce qu’apporte le manga, à savoir strictement rien.
Le scénario est à l’image des dialogues dont voici quelques extraits :
« Quand tu dis que tu ne m’aime pas… ça me rend triste et je n’aime pas ça. »
« Tombe amoureuse de moi, Yukina ! »
« -Il fait battre ton cœur pas vrai ? -Ah… comment tu le sais ?! »

J’avoue ne pas être un grand spécialiste du shojo, mais il semblerait logique, lorsque l’on désire parler d’amour, que l’on s’y connaisse un minimum. Je ne sais pas comment, ni après quelle expérience Ema Toyama à commencé à considérer que l’amour tel qu’elle le conçoit était crédible, mais une chose est sûre, elle fait fausse route.
Concrètement, le volume met en scène un triangle amoureux des plus maladroits, où la subtilité et le romantisme n’ont pas la moindre petite place, où les acteurs énoncent haut et fort leurs sentiments, engendrant et enchaînant les situations si absurdes qu’elles pourraient être risibles si le tout ne se prenait pas autant au sérieux.

Graphiquement, les décors on définitivement été remplacés par des fleurs et des paillettes, attention à l’overdose.

Bref, si vous avez suivi Love Mission jusque-là, et si vous êtes en plein apprentissage du jeu de l’amour, je vous conjure de ne pas prendre exemple sur le manga, cela vous évitera de nombreux problèmes de cœur, et une psychanalyse.
  

Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Koalam

12.5 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Luciole21
7 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs