Love Pistols Vol.7 - Actualité manga

Love Pistols Vol.7 : Critiques

Sex Pistols

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 03 Avril 2014

Le retour de Love Pistols ! On n’y croyait plus, on ne l’attendait plus. En voilà une nouvelle inattendue. De là à dire qu’elle est bonne, il n’y a qu’un pas. Tout dépend des lecteurs, ceux qui ont apprécié l’originalité profonde et le loufoque de la série seront des plus heureux. Pour ma part, je vais me relire les précédents tomes ou le résumé de l’univers parce que depuis le temps, j’ai totalement oublié ce qu’il se passait. Même si des souvenirs des plus hétéroclites me reviennent, comme la gestation par un homme. En regardant les liens amoureux / filiaux de nos héros, on se tape d’ailleurs la tête contre les murs à réfléchir aux liens de parentés totalement barrés des protagonistes. Mais ce tome-là n’est pas du tout basé sur Norio ou les demi-frères de Kunimasa, non. On rencontre Vulnera, un sang-mêlé descendant d’un lion et d’un cétacé. Les cétacés sont des êtres sans forme réelle, avec une âme animale extraordinairement grande et puissante. Vulnera n’est donc pas vraiment normal, et il ne parvient pas à stabiliser une forme humaine normale. Il est attaché à un château où son âme peut prendre sa place, s’étaler, créer son univers.

Sur tout ça, Shinobu se ramène et veut à tout prix apprendre au jeune homme à se canaliser. Mais il n’avait pas prévu que Vulnera allait tomber amoureux de lui. Ce récit est très étrange. Différemment des six autres tomes, qui étaient un peu fous, lui est comme… perdu. On erre dans un univers léger, flou comme l’eau que contrôle Vulnera. L’histoire d’amour n’est pas évidente non plus, tout comme le personnage de Canarino que l’on ne saisit pas vraiment. Et au final on ne retient pas grand-chose de ce tome où un corps d’adolescent nu se balade, se décompose, essaye de toucher Shinobu avant de s’énerver dans son palais de glace. De plus, les graphismes sont des plus simplistes. Pas de décors ou à peine, tout nous paraît vide. Mais même les traits des personnages sont incertains, comme pas terminés. Les positions et les proportions en souffrent énormément, les corps sont cagneux et ne paraissent parfois même pas humains. Bref, un retour un peu décevant…


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
10 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs