Lonely World Vol.4 : Critiques

Shii apprend qu'elle est en réalité un clone de la princesse de l'ancien royaume...elle commence donc à douter des raisons de son existence propre. Elle fait la connaissance du nouveau souverain, un jeune garçon perturbé, et profite de l'aide de robot en charge de la protection des dirigeants pour s'échapper. Ce dernier souhaite faire de Shii la nouvelle reine. Et toujours grâce à lui, la jeune fille retrouve Bulb qu'elle croyait perdu...

Malgré des débuts plus que difficile, voire carrément pénible, on peut espérer que ce quatrième opus relance quelque peu l’intérêt de cette série ayant du mal à développer son sujet et à faire passer de réelles émotions.
Et pourtant, ici, alors que personnellement je n'en attendais rien, je n'en espérais rien, si ce n'est trouver le temps long, ce tome m'est apparu plus pertinent et plus accrocheur que précédemment.

Cela vient notamment du fait que l'auteur nous dévoile de nombreux éléments sur le monde qu'on traverse depuis maintenant quatre tomes, on comprend ce qu'il est advenu des humains, comment les machines se sont retrouvées seules, qui est Shii, qui est Bulb...enfin tout (ou presque) est dévoilé!
Rien de terriblement excitant ou totalement original non plus, les esprits des humains sont canalisés dans une matrice, un immense cloud; et la manière dont tout ceci nous est raconté est assez intéressante et pertinente. Les humains s'étant fait séduire par une réalité virtuelle plus plaisante que la vie elle même...un point d'autant plus intéressant à notre époque.

De même on va retrouver Bulb mais également suivre d'autres personnages qui chacun de leurs cotés prennent de l'importance, et permettent d'appréhender une nouvelle fois ce qu'est la conscience, notamment la conscience d'être en vie.

Pourtant il demeure encore des choses qui ne vont pas et qui peuvent vraiment poser un problème au cours de la lecture au point de nous en sortir. A commencer par le nouveau roi, un gamin hystérique et insupportable qui est méchant parce qu'il est méchant! Là on se place dans la gratuité totale, du pur manichéisme... aucun intérêt!
Et puis à un autre niveau (plus ou moins important en fonction de l'importance qu'on veut bien y accorder) il y a le design de Bulb qui était, qui est et qui restera dégueulasse! Comment accrocher sur un personnage principal si celui ne ressemble à rien?

Il y a clairement du mieux, on commence enfin, péniblement, à rentrer dans le récit, mais cela n'en est pas passionnant pour autant et ce notamment du au fait que cela reste maladroitement écrit.
C'est donc mieux mais c'est pas encore ça non plus!