Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 24 Avril 2020
Aidée par ses amis et alliés, Baie est sortie victorieuse de sa lutte contre Geto, et n'aspire désormais qu'à une chose: revoir son grand-père Jio et retrouver sa vie paisible... Mais est-ce seulement possible ? La vérité sur ses origines et sur le pouvoir sommeillant en elle, qu'elle vient juste d'apprendre, continue d'attirer des convoitises... Ainsi, elle a à peine le temps de dire au revoir à Fuu, à Rai et aux habitants de leur village qu'elle se retrouve prises à parti, pour des raisons parfois floues... Peut-elle faire totalement confiance à l'ambigu Cyrus, qui revient la voir en affirmant son désir de l'entraîner et de l'aider ? Là non plus, pas trop le temps de jauger le pour et le contre, car les anciens disciples de Jio sont en route pour la battre, et que leur leader Zeto n'est pas un enfant de choeur...
Zeto est prêt à tout, et ça, on le comprend très vite, au vu de ce qu'il fait subir à Geto, son propre grand frère, pour le punir de son échec... Accompagné de ses acolytes Supa et Kai, le bonhomme sera forcément un adversaire coriace, d'autant plus qu'il inspire très facilement une impression de puissance. Se préparer au mieux pour cet affrontement ne sera donc pas de trop...
A partir de là, concrètement, le troisième et déjà dernier volume de Lil' Berry suit un déroulement on ne peut plus classique, entre une phase d'entraînement, puis l'arrivée du combat final que l'on peut, en schématisant, résumer à un bon gros 3vs3 (ou 3,5 en comptant Bomba Fatima, qui même si elle ne sait pas se battre ne fait pas de la figuration !). Une recette très standard, mais restant efficace à partir du moment où elle est bien exploitée, et c'est plutôt le cas ici, surtout grâce au travail visuel de Jeronimo Cejudo à vrai dire. Rendu très dynamique, angles variés, découpage assez clair, décors jamais négligés, et surtout designs très expressifs et assez bien pensés (la petite Baie reste méga cool)... pour une première série professionnelle, le jeune dessinateur continue d'impressionner à certains égards, et livre une très chouette copie. Et à cela s'ajoutent d'ultime inspirations bienvenues (notamment chinoises), et ce qu'il faut de dernières révélations à savoir, autour de ce que renferme réellement notre héroïne (en prime, ça fait bien écho à son nom de Baie), du passé de Jio et par la même occasion de ses disciples... Ces derniers éléments sont souvent très vite abordés, mais ont le mérite d'être là, afin de nous laisser sur une fin d'arc pas frustrante.
Fin d'arc ? Eh bien oui, puisque dans les faits il s'agit de ça. Au vu de certaines choses (en tête, le désir de Baie de découvrir le monde, chose qu'elle clame haut et fort dans les toutes dernières pages), on devine bien que Lil' Berry aurait facilement pu se poursuivre plus longtemps, car l'univers entrevu avait encore de possibles richesses, mais le fait est que l'aventure s'arrête là, et que la frustration n'est pas trop présente puisque tout n'est pas stoppé net. L'histoire de ce premier cycle n'est pas laissée en plan, il y a une certaine conclusion.
Et donc, au bout du compte, Lil' Berry, c'est très sympa à lire, bien qu'assez classique côté histoire. Il s'agit d'un petit divertissement d'aventure dans l'ensemble efficace, qui vaut beaucoup pour les qualités visuelles démontrées par Jeronimo Cejudo, artiste que dès lors on espère beaucoup retrouver sur d'autres oeuvres à l'avenir !
Zeto est prêt à tout, et ça, on le comprend très vite, au vu de ce qu'il fait subir à Geto, son propre grand frère, pour le punir de son échec... Accompagné de ses acolytes Supa et Kai, le bonhomme sera forcément un adversaire coriace, d'autant plus qu'il inspire très facilement une impression de puissance. Se préparer au mieux pour cet affrontement ne sera donc pas de trop...
A partir de là, concrètement, le troisième et déjà dernier volume de Lil' Berry suit un déroulement on ne peut plus classique, entre une phase d'entraînement, puis l'arrivée du combat final que l'on peut, en schématisant, résumer à un bon gros 3vs3 (ou 3,5 en comptant Bomba Fatima, qui même si elle ne sait pas se battre ne fait pas de la figuration !). Une recette très standard, mais restant efficace à partir du moment où elle est bien exploitée, et c'est plutôt le cas ici, surtout grâce au travail visuel de Jeronimo Cejudo à vrai dire. Rendu très dynamique, angles variés, découpage assez clair, décors jamais négligés, et surtout designs très expressifs et assez bien pensés (la petite Baie reste méga cool)... pour une première série professionnelle, le jeune dessinateur continue d'impressionner à certains égards, et livre une très chouette copie. Et à cela s'ajoutent d'ultime inspirations bienvenues (notamment chinoises), et ce qu'il faut de dernières révélations à savoir, autour de ce que renferme réellement notre héroïne (en prime, ça fait bien écho à son nom de Baie), du passé de Jio et par la même occasion de ses disciples... Ces derniers éléments sont souvent très vite abordés, mais ont le mérite d'être là, afin de nous laisser sur une fin d'arc pas frustrante.
Fin d'arc ? Eh bien oui, puisque dans les faits il s'agit de ça. Au vu de certaines choses (en tête, le désir de Baie de découvrir le monde, chose qu'elle clame haut et fort dans les toutes dernières pages), on devine bien que Lil' Berry aurait facilement pu se poursuivre plus longtemps, car l'univers entrevu avait encore de possibles richesses, mais le fait est que l'aventure s'arrête là, et que la frustration n'est pas trop présente puisque tout n'est pas stoppé net. L'histoire de ce premier cycle n'est pas laissée en plan, il y a une certaine conclusion.
Et donc, au bout du compte, Lil' Berry, c'est très sympa à lire, bien qu'assez classique côté histoire. Il s'agit d'un petit divertissement d'aventure dans l'ensemble efficace, qui vaut beaucoup pour les qualités visuelles démontrées par Jeronimo Cejudo, artiste que dès lors on espère beaucoup retrouver sur d'autres oeuvres à l'avenir !
11/03/2020 
