Library Wars - Love & War Vol.10 - Actualité manga

Library Wars - Love & War Vol.10 : Critiques

Toshokan Senso - Love & War

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 07 Novembre 2014

Attendu pendant très longtemps à cause de son rythme de parution très lent, le dixième volume de Library Wars est enfin sorti, et nous replonge très facilement dans son intrigue, où l'on retrouve nos héros à une période charnière, puisque, pour la première fois, des gens du peuple se sont soulevés contre la loi de censure afin de réhabiliter le mot "coiffeur" ! Rapide, ce passage est avant tout l'occasion de consolider certaines évolutions de certains personnages, à commencer par Iku bien sûr, dont les doutes sont toujours estompés par Dojo, mais c'est surtout Tezuka qui change, évoluant un peu dans son lien avec Shibasaki et dans sa relation houleuse avec son frère Satoshi.

Dans une ambiance propice à la lutte contre le comité d'amélioration, la mission suivante s'annonce importante, d'autant qu'elle est d'envergure : pour protéger une exposition d'art devant se tenir dans la préfecture d'Ibaraki et ayant pour pièce maîtresse une oeuvre s'opposant à la loi d'amélioration, Iku, Genda, Dojo et les autres doivent se rendre sur les lieux, mais la situation sur place va le clouer sur place : les forces armées y sont reléguées au dernier rang de l'échelle depuis l'arrivée au poste de directrice d'une femme trop pacifiste. Les groupes pacifistes et les bibliothécaires font régner leur loi au point de harceler les corps armés, et si les hommes emmenés par le colossal Genda n'ont pas grand-chose à craindre, Iku, seule fille du groupe, devient la cible privilégiée des bibliothécaires...

Avant le conflit pour protéger l'exposition d'art, c'est donc un conflit interne qui attend Iku et les autres, le système anti-violence mis en place par la directrice à Mito prenant plaisir à dévaloriser les corps armés. Mais que ce soit du côté de Genda qui impose très vite sa façon d'être, ou chez Iku qui conserve son caractère, pas question de se laisser marcher sur les pieds ! Les épreuves liées à ce conflit interne sont en réalité assez basiques et vite passées en revue, on peut par exemple regretter de ne pas suivre un peu plus les agissements de Genda ou de ne pas voir un peu plus en avant les compagnes d'infortune d'Iku, cela dit ça a le mérite de ne pas traîner inutilement, et de faire ressortir l'essentiel, à savoir les évolutions marquantes d'Iku, qui assume encore un peu plus ses sentiments pour un Dojo toujours là pour elle, remarque la prévenance de son amie Shibasaki, prend conscience de sa petite part de méchanceté, puis se confronte enfin à ses parents dans un passage bref, mais joliment tourné et très touchant.

En somme, les rebondissements sont une nouvelle fois un peu simples, mais là où l'on reprochait souvent le manque d'évolution concrète des personnages, cette fois-ci on en a un peu plus, et de façon convaincante. La lecture est plaisante, et en profite pour bien contextualiser l'arc à Ibaraki, qui s'annonce passionnant dans le prochain tome.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs