Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 02 Juin 2011
Un problème de taille règne sur les épaules de nos amis : leur ennemi juré se réveille par à coups, entrainant derrière lui des kamis qu’il corrompt, souvent par l’intermédiaire d’humains les servant, plus influençables et naturellement mauvais, selon lui. Kosumo doit alors se rendre au mont Fuji pour arrêter la catastrophe qui s’y trame, mais les débuts de leur voyage sera assez chaotique de par les sentiments qu’Hisho nourrit à l’égard de la prêtresse, ce qui lui va lui donner de nombreuses raisons de le regretter. En effet, le kami qu’il contrôle et qui lui a juré obéissance est un esprit féminin très possessif qui n’hésite pas à tenter de blesser la jeune femme pour la séparer d’Hisho, qu’elle aime plus que tout. Le jeune homme devra alors s’effacer, aider par la jalousie d’Hitsugi, et dans ce tome son rôle deviendra à un moment primordial ... Avant que l’auteur ne tombe dans la facilité de simplifier les relations amoureuses de Kosumo en éliminant un des deux concurrents. Facile, mais aussi habile car elle montre ainsi ne pas hésiter à se séparer de certains personnages pour le bien de son histoire. Il n’en est pas de même pour tous les shojos ...
De plus, l’histoire des jumelles est assez sympathique. Et, malgré le côté dramatique fort exagéré de la série on le pardonne presque ici, à un tome de la fin, paraissant alors justifié. L’auteur arrive plus finement à mêler les sentiments de ses personnages secondaires, et Mizuki revient enfin sur le devant de la scène ! De quoi nous réjouir. Il ne reste alors plus qu’un ultime opus et c’est presque avec curiosité qu’on ira le lire, tant la fin est surprenante. Si la qualité sous-jacente du manga ne dévie pas de la déception générale à la lecture, il y a du mieux et c’est un sursaut d’intérêt que nous offre ce volume. De quoi, enfin, s’attacher à une héroïne juste là transparente ? Affaire à suivre. En tout cas, l’auteur trouve peu à peu -mais trop tard !- son équilibre narratif.
23/05/2005 
