Eternite peut-être (l') Vol.6 - Actualité manga

Eternite peut-être (l') Vol.6 : Critiques

Towa kamo shirenai

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 19 Mai 2011

Le tableau à deux tomes de la fin est celui-ci : Hisho continue de veiller sereinement et avec sagesse sur Himiko, laquelle court après un ancien serviteur d’Himiko contrôlant un très grand loup féroce et qui en veut à Hitsugi. Ce dernier, enfin, devient paranoïaque et monomaniaque, en ne pensant plus à qu’à la protection absolue de sa prêtresse, même si pour cela il doit faire le mal. Peu à peu, l’idée que l’on a depuis quelques tomes déjà se confirme : Hitsugi serait devenu sombre, et la part de lumière en lui faiblirait de plus en plus. Il serait en fait l’incarnation du « Destructeur », entité très vilaine qui, comme son nom l’indique, apprécie de tout détruire autour de lui pour régner en maitre sur une terre désertée de toute vie. Et dans cette vision apocalyptique des choses, Kosumo continue tout de même à aller très bien, malgré les nombreuses questions qu’elle se pose à propos de son protecteur et plus ou moins petit copain, on a pas bien compris.

Leur voyage va finalement les ramener à Tokyo, sur la piste de Mizuki qui réapparait miraculeusement dans ce tome après plusieurs opus d’absence. Il est redevenu le gentil serviteur de l’ennemi ultime de celle qu’il aime ... Vous suivez ? Et donc Kosumo s’aventure à vouloir protéger ce qui serait détruit sans don aide, et sa route l’amène jusqu’à un dieu cerf contrôlant les tremblements de terre et manifestement prêt à ne plus défendre grand-chose. Mais les belles paroles, les alliés et la magie de la grande prêtresse suffiront à ramener temporairement le calme, au moins en cet endroit. Ce sixième tome semble préparer la série à son grand final, sans que l’on ait remarqué la moindre évolution depuis le premier tome. Néanmoins, ici le récit est légèrement moins décousu, presque lisible et l’ensemble donne un coup de dynamisme à la narration, qui a bien besoin de sa conclusion pour ne pas s’embourber un peu plus dans la déception la plus totale.


NiDNiM


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
11 20
Note de la rédaction