Légendaires (les) Vol.11 : Critiques Versus Inferno

Après avoir terrassé les Légendaires grâce au réceptacle de Danaël, Anathos fut surpris de voir arriver ses deux pères : Elysio et Darkhell. Il s’en suivi un combat acharné entre les trois protagonistes mais Athanos a su retourner la situation à son avantage et est parvenu à détruire le Gardien ainsi que sa forteresse.

En plus d’être rusé, Athanos se révèle être un fin stratège. En effet il décide, dans le cas où il subirait une nouvelle attaque des Légendaires, de créer à partir du sang des héros d’Alysia des clones maléfiques de leurs propres personnes qu’il nomme les Infernaux. Il bâti également une sorte de château mobile appelé Castlewar dont il se servira pour parcourir Alysia et aller semer la désolation ainsi que le chaos partout où il passera.

L’action du tome 11 des Légendaires se situe deux ans après les évènements du précédent volume. Durant ces deux années, l’espoir a complètement disparu, Athanos détruisant le moindre signe de vie sans la moindre compassion. Mais les Légendaires n’ont pas dit leur dernier mot : ils s’entraînent sans relâche, en secret, à l’abri des regards indiscrets et préparent méthodiquement leur revanche envers Athanos. Avec l’aide des Faucons d’Argent, des elfes et des Fabuleux, ils ont coordonné une attaque ultime qui devrait permettre de mettre fin aux agissements d’Athanos définitivement. Cependant, la tâche s’avère être très ardue car avant de vaincre cette divinité malveillante qu’est Athanos, il faut d’abord vaincre la garde rapprochée de ce dernier : les Infernaux.

Nous retrouvons toujours dans ce onzième volume des Légendaires les ingrédients principaux de l’œuvre de Patrick Sobral : de l’aventure de l’action et un zeste d’humour pour rendre l’ensemble plus digeste. Le lecteur se laissera embarqué, une fois de plus, dans une nouvelle aventure riche en rebondissements et dont l’aspect graphique est en constante amélioration à tous les niveaux, que ce soit concernant les couleurs, les environnements ou les protagonistes. L’ensemble est extrêmement bien rythmé et apporte son lot de nouveautés : les Légendaires ayant acquis de nouveaux pouvoirs suite à leur confrontation avec Athanos. Rajoutons à cela des flash-backs aux couleurs timorées apportant encore plus de cohérence à l’univers de Patrick Sobral et nous obtenons, une fois de plus, un excellent moment de lecture.

Néanmoins, un petit point négatif est à souligner. Le problème ne vient pas des planches en elles-mêmes mais de la page de garde. Nous pouvons y voir les Légendaires regardant d’un air déterminé nos héros fixant un objectif l’horizon d‘un air revanchard. L’auteur garde un certain suspens autour des Légendaires et de leurs pouvoirs pour les dévoiler uniquement à la fin de la lecture. C’est pour cette raison que le bras droit de Razzia est caché pendant les trois quarts du tome. Or, son pouvoir est clairement mis en avant sur l’illustration de la page de garde et également sur la page de présentation des personnages. Cela casse un peu l’effet de surprise mais n’entache en rien le plaisir de lecture.

Quoi qu’il en soit, ce onzième volume des Légendaires si hisse à la hauteur des précédentes lectures et le lecteur a hâte de connaitre la suite ainsi que la fin des évènements, le cycle d’Athanos se terminant dans le prochain album.