Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 28 Janvier 2020
Miyo s'est acclimatée à son nouveau travail, et semble avoir trouvé sa place auprès de Momotoshi, son employeur. Celui-ci demeure bien intriguant, et plus notre jeune recrue cherche à en savoir sur lui, et plus ses sentiments à son égard deviennent forts... En parallèle, Momo cherche à étendre son activité directement en France, et il va avoir besoin de personnes bien précises pour réaliser ses projets : Mme Oura, et l'onble de Miyo en personne !
Après un premier tome particulièrement immersif, le lecteur prend ses marques au sein de la série, au même titre que l'héroïne. Par son atmosphère pleine de quiétude, et globalement très positive, ponctuée par la petite ascension du commerce « Le Vingt », ce second volume ne trahit pas le premier, et garantit une lecture toujours aussi happante et efficace. Mais cette suite ne se repose pas sur ses lauriers, et mène la série de Kan Takahama un peu plus loin.
Car un cheminement se profile, celui du développement du commerce de Momotoshi, qui voit les choses en grand. Là où le premier opus prenait soin de développer tout un tas de trouvailles, le second volet est davantage accentué sur la manière qu'aura Le Vingt de se développer, ce qui passe évidemment par un développements d'arts et pratiques divers, tantôt français, tantôt japonais, l'autrice prouvant alors son amour des cultures des deux pays. Kan Takahama a toujours navigué entre les deux patrimoines, et ce deuxième volume en donne une nouvelle preuve.
Un programme efficace en terme d'intrigue, mais qui dévoile toute sa force dans les différents éléments décortiqués au sein de cet opus. Alors, c'est tout l'entourage de Miyo qui est mené à évoluer. Le principal reproche que l'on pourrait faire vient alors à quelques facilités d'écriture, chaque nouveau personne étant, comme par hasard, la clé à l'un des axes du récit. Mais qu'importe, cette manière de structurer le récit permet à l'autrice de rapidement développer son petit monde. L'alchimie fonctionne alors, et les pérégrinations quotidiennes aux côtés de Miyo et les siens n'en deviennent que plus agréables.
Aussi, le tome vient confirmer une piste que l'on pouvait soupçonner en fin de premier volet : une part de romance qui vient concerner directement l'héroïne ! Et Kan Takahama gère efficacement la chose. La dimension romantique du récit ne prend pas le pas sur le reste de la série, et parvient à apporter quelques enjeux du côté de l'héroïne, auparavant peu débrouillarde et sans réelles attaches, et qui devient alors toujours plus touchante, sans compter le côté dramatique que toute cette romance apporte.
Alors, la suite de La Lanterne de Nyx confirme toutes les qualités du premier volume, et va même au-delà. C'est passionnant dans les petites découvertes d'époque mises en avant, prenant dans l'intrigue qui évolue à bon rythme, et poignant, à certains instants, dans les différents petits drames dépeints. A cela s'ajoute le plaisir de savourer du Kan Takahama non pas sur un one-shot, mais sur une série développée... un régal qu'on réitèrera volontiers sur les quatre opus suivants !
Après un premier tome particulièrement immersif, le lecteur prend ses marques au sein de la série, au même titre que l'héroïne. Par son atmosphère pleine de quiétude, et globalement très positive, ponctuée par la petite ascension du commerce « Le Vingt », ce second volume ne trahit pas le premier, et garantit une lecture toujours aussi happante et efficace. Mais cette suite ne se repose pas sur ses lauriers, et mène la série de Kan Takahama un peu plus loin.
Car un cheminement se profile, celui du développement du commerce de Momotoshi, qui voit les choses en grand. Là où le premier opus prenait soin de développer tout un tas de trouvailles, le second volet est davantage accentué sur la manière qu'aura Le Vingt de se développer, ce qui passe évidemment par un développements d'arts et pratiques divers, tantôt français, tantôt japonais, l'autrice prouvant alors son amour des cultures des deux pays. Kan Takahama a toujours navigué entre les deux patrimoines, et ce deuxième volume en donne une nouvelle preuve.
Un programme efficace en terme d'intrigue, mais qui dévoile toute sa force dans les différents éléments décortiqués au sein de cet opus. Alors, c'est tout l'entourage de Miyo qui est mené à évoluer. Le principal reproche que l'on pourrait faire vient alors à quelques facilités d'écriture, chaque nouveau personne étant, comme par hasard, la clé à l'un des axes du récit. Mais qu'importe, cette manière de structurer le récit permet à l'autrice de rapidement développer son petit monde. L'alchimie fonctionne alors, et les pérégrinations quotidiennes aux côtés de Miyo et les siens n'en deviennent que plus agréables.
Aussi, le tome vient confirmer une piste que l'on pouvait soupçonner en fin de premier volet : une part de romance qui vient concerner directement l'héroïne ! Et Kan Takahama gère efficacement la chose. La dimension romantique du récit ne prend pas le pas sur le reste de la série, et parvient à apporter quelques enjeux du côté de l'héroïne, auparavant peu débrouillarde et sans réelles attaches, et qui devient alors toujours plus touchante, sans compter le côté dramatique que toute cette romance apporte.
Alors, la suite de La Lanterne de Nyx confirme toutes les qualités du premier volume, et va même au-delà. C'est passionnant dans les petites découvertes d'époque mises en avant, prenant dans l'intrigue qui évolue à bon rythme, et poignant, à certains instants, dans les différents petits drames dépeints. A cela s'ajoute le plaisir de savourer du Kan Takahama non pas sur un one-shot, mais sur une série développée... un régal qu'on réitèrera volontiers sur les quatre opus suivants !