Ladyboy vs Yakuzas - L'île du désespoir Vol.2 - Actualité manga

Ladyboy vs Yakuzas - L'île du désespoir Vol.2 : Critiques

Zetsubô no hantô - hyakunin no brief otoko to hitori no kaizô gal

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 24 Avril 2015

Endormi et transformé en femelle par son boss dont il a baisé la femme et la fille, Kôzô a été lâche sur une île où il doit échapper à 100 criminels sexuels qui n'ont d'autres buts que de le (ou la) violer ! Et s'il a survécu à sa premier journée, il doit désormais faire face à une terrible épreuve : son propre père, pédophile notoire faisant partie des criminels, et accessoirement l'homme qui a gâché sa vie. En ne reculant devant aucun coup sadique, le boss pose un ultimatum à notre héro(ïne) : il sera libéré s'il parvient à coucher avec son paternel !

Après un premier volume hilarant de par son mauvais goût totalement assumé, Toshifumi Sakurai continue sur la même voie et en repoussant sans cesse les limites ! Car si la situation de ce début de 2ème tome est déjà salement horrible (devoir baiser avec son père pédophile, c'est pas très glamour, vous en conviendrez), l'auteur ne se prive pas pour offrir une suite toujours plus trash. En vrac, Kôzô devra cette fois-ci faire face aux manipulations d'un chef de secte, affronter une horde de pervers bien décidés à profiter de son corps, et se confronter à un homme sauvage bien plus proche du monstre dans son physique et ses manières...

Avec ses situations sans la moindre trace de morale, ses graphismes volontairement hideux (les physiques ingrats s'enchainent les uns après les autres, de même que les hilarantes expressions faciales improbables) et ses dialogues très fun (les expressions de God sont bien trouvées, une fois de plus bravi au traducteur), dégueu voire improbables ("Regardez ça !! Dieu a une grosse bite !!"), l'auteur n'épargne absolument rien, et avec les actes de God on peut vraiment dire qu'il va au bout de son truc, au risque de choquer. Et vécues à travers les commentaires du boss façon parodie de télé-réalité, les choses n'en sont que plus délicieuses, d'autant que cela nous permet aussi d'entrevoir toujours plus l'horreur qu'incarne ce personnage, entre son sadisme voyeuriste poussé à l'extrême, son aspect pathétique, et l'enfance qu'il a fait passer à sa Kirara. Mais ce volume est peut-être aussi celui d'une certaine rédemption pour le père de Kôzô, que l'on suivra avec intérêt par la suite, tout comme il est peut-être celui nous montrant que les apparences peuvent être trompeuses, comme le laisse supposer le comportement du colossal et difforme Lion, élevé comme une bête et ayant alors adopté un comportement adéquat.

En tout cas, si ce tome est emballé sous plastique, ce n'est clairement pas pour rien, et il faudra garder son cerveau sur off et être adepte de trouzième degré pour apprécier pleinement la lecture... Nous, en tout cas, on reste fans !
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs