Amour a tout prix (L') Vol.8 : Critiques

Renai shijô shugi

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 03 Juin 2011

Le dernier tome de ce manga. Enfin. C’est presque avec empressement qu’on en commencera la lecture, exalté que le lecteur devra être à l’idée que le calvaire est bientôt terminé. Mais par curiosité, allons tout de même voir quelles tortures l’auteur réserve encore à Seri ! C’est dans un premier temps la fin de l’histoire de vengeance de Io. La fin très rapide d’ailleurs, puisque Kanan Minami ne juge pas pertinent d’expliquer plus que de raison les motivations et l’avenir du bourreau le plus dérangé du manga. Mais ce n’est pas grave, puisque l’idée géniale de réunir Ko, Asahi, Tamaki et Seri germe dans son esprit pour le grand final. Enfin, pas encore, mais presque. Nos deux amoureux, accompagné de Ko dont le père a été destitué et ruiné par Io, se rendent dans une auberge restaurant pour travailler, sur une piste de ski. Ce qui donnera évidemment lieu à toutes les frasques habituelles : harcèlement sexuel de Seri par Kô, viol de la jeune fille (ou tentative) par des inconnus qui, tout d’un coup, ont une envie que la jeune fille sera bien capable d’assouvir. Elle ou une autre ... Et sans oublier les ébats de Tamaki et Seri en plein air, parce qu’il n’y a rien de plus naturel que de forniquer en public. Depuis huit tomes.

Les passions se déchainent, d’autant qu’après cet épisode ce sont une fois encore leurs sentiments qui sont mis à rude épreuve. Et pour le grand final on fait revenir Mlle Kujo, on invente une belle vie à Asahi, et même une existence honorable au pauvre petit Kô qui nous révèle le secret de son enfance traumatisée en bonus, expliquant sans aucun doute son comportement et le rendant presque sympathique. Attendez, vous êtes sérieux ? Manifestement oui, et tout le tome se targue de l’être alors qu’il ne fait qu’accumuler les clichés, reprendre des idées maintes et maintes fois développées dans chaque opus de la série ... On désespère du travail fourni par la mangaka, absolument incapable de rendre quelque chose de touchant au niveau des sentiments, très stéréotypés et gâchés par les valeurs répugnantes qu’elle met en avant sans aucune honte, allant jusqu’à faire de Kô un pauvre petit qui en fait était gentil. Ben voyons. Enfin, heureusement c’est TERMINE pour cette série qu’on ne peut que fortement déconseiller. A moins de ne lire que quelques pages par tomes et de les prendre au xième degré, et se payer un bon moment de rigolade tellement l’ensemble est pitoyable. Bien plus que toutes les autres séries de l’auteur par la suite, et pourtant elles ne volent pas bien haut non plus ...


NiDNiM


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
6 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs