Kurosagi - Livraison de cadavres Vol.19 - Actualité manga
Kurosagi - Livraison de cadavres Vol.19 - Manga

Kurosagi - Livraison de cadavres Vol.19 : Critiques

Kurosagi Shitai Takuhaibin

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 28 Décembre 2017

Au programme de ce 19ème tome des aventures du service de livraison de cadavres, trois nouveaux récits qui vont emmener Karatsu et les autres sur trois affaires un peu plus complexes qu'il n'y paraît, dans la mesure où à chaque fois l'ennemi se terre dans une organisation louche ou dans des projets pas du tout moraux.


Ainsi, dans la première histoire, il est question d'un homme pour le moins... étonnant, puisque son épiderme est entièrement transparent. Dans la deuxième, nos héros découvrent dans une valise le cadavre d'une femme amputée de ses 4 membres et n'ont que très peu de pistes pour dénicher son meurtrier. Et dans la troisième, ils se retrouvent avec un étonnant golem sur les bras, qui devient leur compagnon.


Sur chacune de ces bases, le scénariste Eiji Otsuka délivre ensuite des petits scénarios qui s'engouffrent dans des vérités parfois étonnantes et surfant sur certains éléments plus ou moins de notre temps, puisqu'il sera notamment question d'imprimantes 3D hyper perfectionnées, de cosmétique, de sorcellerie et croyances africaines, ou encore de stockage de terres irradiées. Certains éléments sont assez prometteurs, car ils voient l'auteur surfer sur des thèmes qui restent bien d'actualité, comme les imprimantes 3D ou surtout le problème des terres irradiées suite au séisme de 2011... mais malheureusement, ça reste très lisse, en surface, et ça a comme un goût de déjà vu parfois. En revanche, on appréciera de revoir certains visages secondaires comme le docteur Kayama où les membres de la fac de robotique, et on appréciera aussi d'entrevoir vaguement une interrogation sur le pouvoir (ou non ) de Karatsu : peut-il donner ou enlever des âmes ? A cela, il faut ajouter le goût d'Otsuka, toujours présent, pour jouer sur certains éléments propres à divers genres cinématographiques, mais malheureusement cette fois Housui Yamazaki reste plutôt sage dans ses visuels, ce qui n'entretient pas vraiment d'ambiance (hormis quelques pointes d'humour noir toujours aussi sympathiques).


Les trois récits proposés ici restent sympathiques à suivre, mais s'oublient assez vite et s'avèrent assez anecdotiques dans la saga, Eiji Otsuka et Housui Yamazaki ne se foulant pas trop cette fois-ci.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
11 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs