Kurosagi - Livraison de cadavres Vol.18 - Actualité manga
Kurosagi - Livraison de cadavres Vol.18 - Manga

Kurosagi - Livraison de cadavres Vol.18 : Critiques

Kurosagi Shitai Takuhaibin

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 27 Décembre 2017

Trois histoires sont à nouveau au programme de ce dix-huitième volume de Kurosagi, les deux premières s'étirant sur deux chapitres, tandis que la dernière n'en fait qu'un.


En exploitant le désir d'un père de venger la mort de sa fille brimée, le premier récit se base sur une réalité largement déjà vue dans nombre de titres, à savoir le harcèlement scolaire. Mais le tout à la sauce Otsuka, bien sûr ! Ainsi, le scénariste joue légèrement sur la notion d'effet pygmalion pour en présente une dérive, mais il s'accapare surtout très bien, à sa façon, la figure horrifique du slender. Housui Yamazkai n'a plus qu'à prendre le relais pour offrir à celui-ci un design longiligne bien glauque ainsi que des scènes de "repas" à la fois flippantes et décalées. C'est d'autant plus prenant que la mise en scène reste soignée, comme souvent dans la série. Par contre, il est dommage que certains éléments ne soient pas plus abordés, ici on pense surtout à l'autre garçon brimé qui a pourtant un rôle important à la fin.


Dans le deuxième récit, voici Sasaki en danger, en vue d'une opération chirurgicale désirée par un docteur vraiment pas net... Otsuka et Yamazaki se font un plaisir d'évoquer brièvement et de façon peu ragoûtante certaines choses comme le kyste teratome (un kyste qui peut s'emballer au point de développer des dents, des os, des cheveux... bon appétit !) afin d'entretenir l'ambiance, mais on retient surtout de cette petite affaire le plaisir de voir Sasaki comme on a rarement l'occasion de la voir, et sa relation avec Karatsu pourrait très légèrement en ressortir grandie... En revanche, on regrette de retrouve dans ce passage certaines facilités trop habituelles, à commencer par l'implication du parieur (comme par hasard).


La dernière histoire part d'une très bonne idée en promettant de développer un petit peu plus une facette des origines  de Cérélès, la marionnette de Yata. On pourra aussi apprendre un nouveau détail du passé de Sasayama, et les fans de Stanley Kubrick pourront y apprécier un gros clin d'oeil à Orange Mécanique ! En revanche, il est dommage que tout aille si vite dans cette partie.


Le tome est, dans l'ensemble, très agréable, mais souffre de défauts assez récurrents dans la série. Mais ce bon moment de lecture est surtout entaché par une édition que l'on sent de moins en moins impliquée. On regrette qu'aucun effort ne soit fait pour certains détails comme l'écriture sur la tombe p13 (très mal intégrée), et que la relecture soit visiblement assez laxiste en laissant passer quelques coquilles assez flagrantes (Kana qui devient Kanna p43, Makino qui devient Makiko p74)... Des petits détails qui, à force, peuvent faire sortir un peu de la lecture.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs