Kujô l’implacable Vol.9 - Manga

Kujô l’implacable Vol.9 : Critiques

Kujô no Taizai

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 30 Avril 2025

Suite à l'assassinat du fils de Kyôgoku par Inukai, le numéro deux du clan Fushimi est déterminé à retrouver le meurtrier pour venger son enfant en ayant pour projet de le torturer lentement mais sûrement. Dans cette optique, il compte d'abord mettre la main sur Mibu puisque Inukai est l'un de ses sbires, et commence alors par rendre visite à son avocat Kujô, mais celui-ci affirme ne pas pouvoir agir : étant donné qu'il est à la fois l'avocat de Kyôgoku et de Mibu, il y aurait conflit d'intérêts. Kyôgoku entreprend alors de faire appel aux hommes du clan pour dénicher au plus vite Inukai avant qu'il ne fuie à l'étranger, tandis que Mibu, lui, pourrait voir en cette situation l'occasion de faire tomber Kyôgoku...

Après la sordide mise à mort du fils de Kyôgoku par Inukai, fort logiquement ce neuvième tome s'inscrit dans une véritable montée de violence, avec son petit lot de scènes de torture cracra qui nous rappelle bien que ce monde de yakuzas est impitoyable. Bien qu'assez court vu qu'il compte moins de 150 pages, le présent volume fait alors bien son effet, d'autant plus que les développements amenés par Shôhei Manabe restent intéressants à travers la confrontation en face-à-face et surtout l'opposition de valeurs entre Kyôgoku, un homme qui affirme avoir des principes malgré tout, et Mibu, un homme dont on savait déjà qu'il n'avait précisément aucun réel principe et qui va encore amplement le démontrer ici.

Et Kujô dans tout ça ? Eh bien, le fait d'être l'avocat des deux principaux acteurs de ce volume lui vaut d'être dans une situation délicate, voir de se mettre potentiellement dans la mouise en donnant quelques conseils à Mibu, impliquant de faire confiance à ce dernier. Et tout en distillant encore quelques détails sur les limites et possibles dérives du système judiciaire nippon, Manabe instaure alors fort bien un certain climat oppressant sur le personnage principal de sa série, jusqu'à une toute fin de volume qui tombe comme un couper et et qui nous intrigue de plus belle pour la suite.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction