King of Ants Vol.9 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 28 Mai 2020

Shirô Aguri a fait sa déclaration de guerre à Ryûtarô Rikudô à la télé, comme prévu... ou presque, puisqu'il a un peu (beaucoup) fait voler en éclats ses propres plans et a pour le moins semé un sacré désordre dans sa fuite ! Et tandis que Ryûtarô est parti pour la Chine avec ses deux sbires, l'unique fils de sang de Kisaburô continue de n'en faire qu'à sa tête en partant à la rencontre du président mourant du conglomérat Sankai, Rinichirô Sankai... pour lui demander de lui céder tout son empire ?! Une demande totalement effrontée, quand on sait que Sankai a déjà promis son unique héritière Hazuki et donc son empire à Ryûtarô, et que Shirô est accusé du meurtre de Hoshinosuke Sankai qu'il a décidé de porter à la place de son ennemi. Mais à l'heure où un nouvel ennemi apparaît pour s'en prendre Hazuki, la situation pourrait bien prendre encore un nouveau virage... Quelles en seront les conséquences ?

Après quelques mois d'attente, on retrouve donc un Shirô toujours aussi provocateur et effronté, ce qui risque de faire basculer encore certaines choses à l'heure où un danger supplémentaire pèse sur la jeune Hazuki. Comme souvent, les auteurs jouent sur une part d'action décomplexée portée par des personnages forts en gueule, à l'image de Gyûemon ou de la nouvelle ennemie particulièrement ravagée, mais c'est bien ce qui en découle qui intéresse le plus: une petite redistribution des rôles avec une place nouvelle pour Hazuki et Ivan, les petits pans de Shizuru qui se poursuivent de son côté en impliquant Miharu... sans oublier l'identité du nouvel ennemi qui apparaît, identité n'étant que la première étape d'un sérieuse prise d'envergure du récit.

Car comme on pouvait le pressentir via le départ de Ryûtarô en Chine, le conflit entre fourmis ne se limitera désormais plus du tout au Japon. Les rois des fourmis des deux plus grandes puissances du monde, se partageant chacune la moitié du globe dans l'ombre, entrent enfin dans la danse, et entre les Etats-Unis et la Chine on peut dire que la position du Japon est tout à fait unique, chose que le scénariste explique vite mais bien. Les enjeux grandissent, et c'est alors avec d'autant plus d'intérêt que l'on suit, dans la deuxième moitié du volume, le parcours de Ryûtarô pour essayer de rencontre l'inaccessible, puissant et terrifiant Roi des fourmis chinois... A l'instar de Shirô, Ryûtarô ne cesse ici d'en imposer par son côté fougueux et provocateur, allant jusqu'à attiser la colère et l'intérêt du peuple chinois via... un concours de bouffe extrême. Le tout nous amenant jusqu'à une dernière partie de tome prometteuse, autant pour les questions de succession du roi chinois que pour la dangerosité que le jeune chef du conglomérat Rikudô ne cesse de montrer...

On a donc un tome assez mouvementé, étendant efficacement l'univers, et promettant de plus belle une opposition musclée entre Shirô et Ryûtarô. Vivement la suite !
   

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15.5 20
Note de la rédaction