Ken'en - Comme chien et singe Vol.3 - Actualité manga
Ken'en - Comme chien et singe Vol.3 - Manga

Ken'en - Comme chien et singe Vol.3 : Critiques

Kenen

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 17 Octobre 2018

Alors que l'automne s'installe, le quotidien du kakuen Mashira, du chien magique Hayate et de leur entourage se poursuit, non sans quelques problèmes. Ainsi, quand Mashira, après avoir voulu aider Yanahime, se retrouve atteint d'une maladie étrange, Hayate doit aller en montagne pour trouver de quoi le soigner ! Et quand tous deux croisent la route d'un homme atteint d'un mal étrange qui semble faire de sa peau de la pierre, ils risquent de connaître encore d'autres aventures. Ce troisième volume de Ken'en propose ainsi des petits problèmes où le scénariste Fuetsudo continue d'exploiter ce qu'il a mis en place: une ambiance souvent ancrée dans le folklore nippon avec ses petites légendes et ses esprits (par exemple, un esprit matsutake, ce qui est plutôt loufoque), et une bonne exploitation du duo de personnages principaux qui, entre quelques petites rixes, continuent de veiller l'un sur l'autre, ce qui fait que leur relation reste un régal pouvant alterner humour, petites tensions et bienveillance.


Mais le plus important, dans ce tome, réside en autre chose, dès lors que Kyôyô, le père des jumeaux parti s'occuper d'un autre groupe de kakuen, revient auprès du vénérable Hihi et des autres avec un objet on ne peut plus funeste: une étoffe teinte du sang d'un kakuen, preuve de la haine qui se place toujours entre hommes-singes et humains, et élément rappelant à Mashira des souvenirs particulièrement douloureux... En plus d'introduire un nouveau personnage en Kyôyo, se passage se partage en plusieurs étapes qui ont tout leur intérêt: quelques nouvelles découvertes sur le statut de Mashira et sur les conditions de sa naissance, le retour au galop de ses doutes (qu'est-il exactement ? Pourquoi vit-il ? Pourquoi est-il le seul de sa famille à avoir survécu ?), et enfin la découverte de toute une facette du passé de Satori, à l'époque où il vivait avec une humaine avant de s'isoler auprès de Hihi. Ce dernier élément vient au bon moment pour apporter un peu plus de consistances à un personnage qui restait jusque-là discret, et le tout témoigne encore de toutes les difficultés qui peuvent exister dans les liens entre kakuen et humains... Mashira reste pourtant désireux de bâtir quelque chose entre humains et kakuen, lui qui est né d'un père simiesque et d'une mère humaine qui l'a abandonné. Mais le pourra-t-il ?


Ajoutons à ça quelques petites informations supplémentaires (comme la différence très mince entre dieu et mononoke), ainsi que la patte visuelle toujours aussi séduisante de Hitoshi Ichimuira, et on obtient un volume qui reste emballant, qui soigne son ambiance... et qui, en plus, s'achève sur les prémisses de retrouvailles qui risquent d'être très animées.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15.5 20
Note de la rédaction