Kamisama Vol.2 - Actualité manga

Kamisama Vol.2 : Critiques Les contes de la colline

Kamisama

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 23 Juin 2009

Après La mélodie du vent, un premier ouvrage enchanteur, Keisuke Kotobuki nous revient avec un deuxième et dernier recueil de contes tout aussi excellent.

Après un premier volume prenant pour principaux personnages les chats, les trois chapitres des contes de la colline nous narrent des histoires de déesses. Ainsi, la première nous présente une jeune fille qui rencontre la déesse d'une colline où elle avait l'habitude d'aller avant de déménager. La deuxième, quant à elle, voit la fée d'un cerisier et la fée de l'électricité concrétiser la promesse qu'elles ont faite à la petite Mitsuki. Enfin, c'est avec grand plaisir que l'on retrouve dans la troisième le chaton Shimashima, héros de la dernière histoire du recueil précédent, qui tente de retrouver le chemin du monde des vivants avec l'aide de trois déesses.

Cette fois-ci Kotobuki puise son inspiration dans le folklore japonais, et plus précisément dans l'idée chaque chose est habitée par un dieu ou une déesse (en l'occurrence, ici ce sont toujours des déesses). Ici, les mêmes déesses réapparaissent d'une histoire à l'autre, et, à leur manière, sont toujours source de bonheur ou d'apaisement pour celles et ceux qui croisent leur route, qu'il s'agisse d'humains ou d'animaux.
Une nouvelle fois, l'auteur, à travers ces trois récits animistes, nous offre des petites histoires tour à tour drôles, mélancoliques et touchantes, qui sont une véritable invitation au rêve et une célébration de l'imagination enfantine. Quiconque a conservé une part de son âme d'enfant sera conquis. Par ailleurs, voici également un très beau cadeau à faire à de jeunes enfants.

L'édition de Ki-oon est toujours aussi irréprochable: couverture cartonnée, pages épaisses et aux couleurs pastelles parfaitement rendues, traduction et lettrage cohérents... Rien à redire, le travail est remarquable, et l'est encore plus au vu du prix proposé par l'éditeur.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction